PRISONNIER DES FLAMMES
Le réveil était difficile, hier, pour les résidents du quartier Montmorency, à Québec, au l endemain du foudroyant incendie qui s’est attaqué à deux bâtiments résidentiels, jetant à la rue plusieurs locataires. Mais bien plus que les pertes matérielles, c’est la mort d’un quinquagénaire apprécié de ses voisins qui alimentait la consternation.
Samantha Turgeon, une résidente du quartier, affirme avoir aperçu les premières lueurs du feu lorsqu’elle faisait une marche dans le secteur.
« Par instinct », dit la jeune femme, elle s’est empressée d’alerter tous les occupants qu’elle a pu.
La victime, Guy Grondin, ne s’est jamais manifestée au deuxième étage de l’immeuble où s’est déclaré l’incendie. Son corps a été découvert plusieurs minutes plus tard, inanimé, par les pompiers.
Son ami Patrick est particulièrement troublé. Il avait passé une partie de la soirée chez l’homme de 57 ans.
« Il était allé se coucher. Il dormait, il n’a eu connaissance de rien, c’est sûr », croit-il.
D’ORIGINE ACCIDENTELLE
Les flammes se sont rapidement propagées à tous les étages et ont atteint un second bâtiment, éclairant la nuit au point où même des résidents de la Rive-sud de Québec ont téléphoné aux pompiers.
Le service de police a confirmé hier que l’incendie est d’origine accidentelle. La cause exacte demeure inconnue.