Premières séries de rêve pour Forbes-mombleau
À sa première demi-finale canadienne, la recrue Vincent Forbes-mombleau s’est illustrée avec trois touchés.
Le demi inséré a capté neuf passes pour 104 verges. « N’importe qui aurait pu être aussi utilisé, a souligné Forbes-mombleau. Leur système n’était pas compliqué et Hugo (Richard) l’a bien décortiqué. Je suis vraiment content de ma performance et de celle de toute l’équipe. On s’en va au show. »
À ses premiers pas universitaires, le produit du campus Notre-dame-de-foy vit une saison de rêve, lui qui a mérité un poste de partant tôt dans l’année. « C’est pour vivre de grandes émotions comme ça que j’ai choisi Laval, a-t-il exprimé. On s’en va jusqu’au bout et je suis vraiment fier. »
Lancé dans la mêlée en deuxième demie, Alexis Côté a terminé la rencontre avec des gains de 207 verges et trois majeurs en 23 portés. « Je ne m’attendais pas à ça, a résumé le porteur de 3e année avec son plus beau sourire. Je suis super content. C’est ma responsabilité d’être prêt quand on fait appel à moi. Nous sommes en demi-finale canadienne et je voulais montrer de belles choses. C’est respectable 200 verges. »
« Malgré l’écart, j’étais affamé et je n’avais pas le choix parce que la ligne offensive me donnait toujours trois ou quatre verges en repoussant le front défensif. Je n’avais qu’à suivre mes trous. »
FERMER LES BRÈCHES
Samuel Thomassin est l’un des gros bonshommes qui ont ouvert la voie à Côté. « On a dominé physiquement en contrôlant leur front, a souligné le garde étoile. En frappant en partant, on les a assommés et ça leur tentait moins de jouer. »
La défensive du Rouge et Or a limité Jordan Socholotiuk à 43 verges en 18 courses, lui qui en avait amassé 1009 en saison. « C’était vraiment important de contrôler leur porteur de ballon, a expliqué le secondeur Kean Harelimana, auteur de 6,5 plaqués, un échappé recouvert et un provoqué. Il faisait de bonnes lectures, mais notre front a bien fermé les brèches. On avait une bonne cohésion et on a été plus physique qu’eux. Malgré l’écart, nous sommes demeurés concentrés sur la tâche parce qu’on voulait préserver le zéro. »