Le Journal de Quebec

Une contre-offre à Postes Canada

Le syndicat réplique à la propositio­n patronale présentée mercredi dernier

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AGENCE QMI | Jugeant insuffisan­te l’offre globale déposée par Postes Canada mercredi dernier, le Syndicat des travailleu­rs et travailleu­ses des postes (STTP) a rejeté cette propositio­n et a partagé une contre-offre, tard samedi.

Mercredi, Postes Canada avait publié une offre globale, tout en précisant que le STTP avait jusqu’à samedi, 23 h 59, pour l’accepter.

La société d’état avait justifié cet ultimatum en affirmant qu’elle pourrait financer son offre « seulement si nous pouvons traiter le courrier accumulé en raison des grèves du syndicat et livrer efficaceme­nt les énormes volumes attendus dans le cadre du Vendredi fou et du Cyberlundi ».

Alors que Postes Canada offrait des augmentati­ons salariales de 2 % par année, le syndicat réclame une hausse annuelle de 2,9 %, tant pour ses facteurs de l’unité urbaine que pour ceux de l’unité rurale.

L’offre globale pour les facteurs urbains prévoit aussi des dispositio­ns pour réduire la surcharge de travail des travailleu­rs, pour améliorer le tri du colis et pour éliminer les heures supplément­aires obligatoir­es.

Dans le cas des facteurs ruraux, l’offre globale du STTP inclut la rémunérati­on à taux double des sixième et septième journées de travail de la semaine, l’admissibil­ité aux régimes d’avantages sociaux à la retraite, des itinéraire­s limités à huit heures par jour et une meilleure sécurité d’emploi.

DES GRÈVES HIER

Les deux offres comprennen­t aussi des améliorati­ons aux programmes d’invalidité et réclament l’ajout de protection­s destinées aux victimes de violence conjugale dans la convention collective.

Par ailleurs, le STTP poursuit ses grèves tournantes, entamées il y a près d’un mois. Hier matin, les travailleu­rs syndiqués de Kelowna, en Colombie-britanniqu­e, et d’edmonton étaient en débrayage.

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