Le retour du balancier
C’est drôle comment le balancier peut revenir vite. À la fin de la saison dernière, tout le monde, ou presque, voulait la tête de Marc Bergevin.
Les méthodes de Claude Julien étaient contestées. Certains le disaient dépassé, et pourtant... Un entraîneur ne dirige pas 16 saisons consécutivement dans la Ligue nationale sans avoir les qualités et les compétences nécessaires pour avoir toujours du travail.
De l’avis de mes collègues assignés à la couverture quotidienne du Canadien, Julien a le respect de ses joueurs. Il est patient avec ses trios. Il veut de la stabilité.
BONNES ADDITIONS
Par ailleurs, l’entraîneur en chef s’est entouré de deux adjoints de choix en Dominique Ducharme et Luke Richardson, cela dit sans vouloir rien enlever aux mérites de leurs prédécesseurs, Daniel Lacroix et Jean-jacques Daigneault.
Des changements s’imposaient à tous les niveaux à l’issue de la dernière campagne. Lacroix et Daigneault ont écopé, mais c’est trop facile de leur imputer tous les blâmes pour la descente aux enfers de l’an dernier.
C’était la première fois, d’ailleurs, que des changements étaient apportés au sein du personnel d’adjoints depuis le retour de Julien, en 2017.
LE MESSAGE DE GEOFF MOLSON
Le temps donnera peut-être raison à Geoff Molson. Alors que son équipe cafouillait en début de saison l’an dernier, le président et chef de direction du Canadien avait déclaré à l’auteur de ces lignes que la panique est très mauvaise conseillère.
M. Molson n’a pas manqué de me rappeler ses paroles lorsque je l’ai croisé à la cérémonie d’intronisation du Panthéon du hockey, la semaine dernière, à Toronto. Il a réitéré sa confiance en Marc Bergevin dans la tempête et la suite des événements pourrait confirmer ses dires.
Le Canadien fait mieux jusqu’ici que ce qu’une très grande majorité avait prévu avant la saison. C’est loin d’être parfait, mais l’espoir renaît.
C’est un gros pas de franchi.