Le mea culpa de Jean-philippe Wauthier
L’animateur a traversé le piquet de grève d’une SAQ samedi
C’est un Jean-philippe Wauthier embarrassé et repentant qui s’est expliqué au Journal hier après avoir traversé le piquet de grève d’une SAQ samedi. L’animateur voulait faire plaisir à son amie atteinte du cancer. « Ça partait d’une bonne intention », assure l’animateur.
Les réseaux sociaux se sont enflammés samedi lorsqu’une photo de Jean-philippe Wauthier devant une SAQ, bouteille de vin à la main, s’est mise à circuler.
Plusieurs internautes ont alors traité l’animateur des Dieux de la danse de tous les noms, l’accusant de manquer de solidarité envers les syndiqués qui avaient déclenché une grève de trois jours dans toutes les succursales du Québec.
Rejoint par Le Journal, Wauthier a reconnu qu’il ne pensait pas soulever une telle controverse en traversant le piquet de grève d’une succursale de l’avenue du Mont-royal, à Montréal.
« Je n’avais aucune idée qu’il y avait une grève durant la fin de semaine, soutient-il. Mon amie a le cancer et c’était sa fête. Je voulais lui faire plaisir en allant lui acheter une bouteille de vin hongrois qu’elle aime. »
BOUTEILLE REMBOURSÉE
C’est en arrivant devant le magasin que l’animateur a aperçu des syndiqués en train de manifester sur le trottoir.
« Je m’en allais enregistrer La soirée est encore jeune et je voulais arrêter acheter la bouteille avant, relate-t-il. Quand j’ai vu les manifestants, je leur ai expliqué ma situation et ils ne voulaient pas que je passe. J’y suis allé pareil. »
Après être sorti du magasin, avec sa bouteille, Wauthier s’est davan- tage expliqué avec les syndiqués. Après avoir compris leur situation, il a décidé de retourner dans la succursale pour se faire rembourser.
UNE BONNE INTENTION
L’animateur était bien déçu de voir sa mésaventure se propager comme une traînée de poudre sur internet.
« Ça partait tellement d’une bonne intention. Je trouvais que c’était la moindre des choses de penser à mon amie pour sa fête. J’aurais traversé des montagnes pour lui faire plaisir. [...] Je ne suis pas entré m’acheter une demi-caisse de champagne, mais une bouteille de 500 ml de vin hongrois. »
« C’est moi, le niaiseux. J’avais de quoi en tête. J’aime mon amie et je voulais lui faire plaisir. Il n’y a personne d’autre que moi à blâmer [...] Je n’ai pas envie de me défendre. On va passer à travers la petite tempête et on va en rire au Bye Bye. »