Près d’une centaine de motoneigistes en infraction au Saguenay
Près d’une centaine de motoneigistes ont été arrêtés ou ont reçu un constat d’infraction au Saguenay, vendredi et hier, dans le cadre d’un important déploiement policier qui sera reconduit ailleurs dans la province au cours des prochaines semaines.
L’opération menée par la Sûreté du Québec (SQ) et nommée Impact motoneige visait à « sensibiliser les gens à adopter des comportements responsables et sécuritaires dans les sentiers, mais aussi au croisement des chemins publics », a souligné la porte-parole Christine Coulombe.
Une quinzaine de policiers ont ainsi pris d’assaut les sentiers des monts Vallin pour patrouiller et y ériger des barrages notamment. C’est au même endroit, il y a deux semaines, qu’un homme de 41 ans a perdu la vie aux commandes de sa motoneige.
Selon nos informations, près d’une centaine de motoneigistes ont été pris en défaut. La SQ n’a toutefois pas voulu confirmer ces détails, précisant qu’un bilan officiel allait être divulgué au cours des prochains jours.
Dans certains cas, le système d’échappement des engins n’était pas conforme, des plaques n’étaient pas fixées ou des miroirs étaient manquants. Le non-respect de la limite de vitesse et de la signalisation a aussi été sanctionné. Ceux qui ont été interceptés se sont vu imposer des constats d’infraction.
DROGUE ET ALCOOL DANS LA MIRE
Avec la légalisation du cannabis, les policiers ont porté une attention particulière à la conduite avec les capacités affaiblies par la drogue, mais aussi par l’alcool.
« Vendredi, les policiers ont remis dix billets sur une période de quatre heures et un motoneigiste a été arrêté alors qu’il avait les capacités affaiblies », indique la sergente Coulombe. Au moment de mettre sous presse, il n’était pas possible de connaître les détails pour la soirée d’hier, puisque les policiers étaient toujours sur les sentiers.
« Avec Impact motoneige, nous ciblons les endroits où sont survenus des accidents mortels et des secteurs problématiques où il y a beaucoup de collisions », poursuit Christine Coulombe.