Le Journal de Quebec

L’heure de la retraite pour Bellefroid

- RICHARD BOUTIN

L’heure de la retraite a sonné pour Marc-antoine Bellefroid.

L’ailier défensif du Rouge et Or de l’université Laval a renoncé à sa dernière année d’admissibil­ité. « Le football n’était pas le problème, a mentionné Bellefroid d’entrée de jeu. C’était plus difficile à l’école. C’était moins intéressan­t et moins attrayant. Dans ce contexte, il était plus difficile d’apprécier l’expérience d’étudiant-athlète. Je ne voulais pas rester à l’école seulement pour le football. »

La saison parfaite du Rouge et Or et la conquête de la coupe Vanier à domicile ont facilité la décision du produit des Géants de Saint-jean-surRicheli­eu, qui travailler­a maintenant avec ses parents sur la ferme familiale.

« De terminer ma carrière sur une bonne note a été un facteur dans ma décision, a-t-il expliqué. J’y pensais avant le début de la saison, mais ma décision n’était pas encore prise. Avec notre saison, je vis bien avec ma décision. Je vais intégrer le marché du travail en janvier et je vais regarder les possibilit­és dans le secteur agricole, si jamais je retourne aux études dans le futur. »

EXPÉRIENCE DE PARTANT

Après le départ d’edward Godin l’an dernier, Bellefroid a obtenu un poste de partant, cette année, dès le premier jour de la saison. « Parce que tout le monde veut jouer, l’expérience comme partant a été encore meilleure, a-t-il souligné. J’ai obtenu un plus gros volume qu’à mes deux premières saisons. L’objectif final était de gagner, et j’aurais été super heureux même si j’avais moins joué. »

Après quatre saisons collégiale­s, Bellefroid n’était admissible que pour une saison dans les rangs universita­ires.

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