Un cauchemar pour la famille
TVA SPORTS | La famille et les proches d’adonis Stevenson vivent un cauchemar depuis que le boxeur a été hospitalisé dans un état critique à la suite de sa défaite par K.-O. subie aux mains d’oleksandr Gvozdyk au Centre Vidéotron samedi soir.
Le pugiliste de 41 ans, qui a perdu sa ceinture WBC des mi-lourds lors de ce combat, se trouvait toujours plongé dans un coma artificiel, hier, après avoir subi un traumatisme craniocérébral grave dans les moments suivant le K.-O.
Il s’agit évidemment d’une situation très pénible à traverser pour l’entourage du boxeur.
« La maman d’adonis a plus de 70 ans et elle est là du matin au soir », a raconté le promoteur Yvon Michel,en entrevue à Dave Morissette en direct.
« Sa conjointe, qui vient d’accoucher il y a trois semaines et qui a encore des douleurs de son accouchement, elle y passe ses journées et elle est totalement vidée, a-t-il ajouté, visiblement remué par la situation. Ce n’est pas qu’une fatigue physique, elle est mentale aussi. On ne peut pas faire autrement. On le voit sur son lit d’hôpital, avec des tubes partout, des électrodes, le visage enflé. Tu le regardes et tu ne peux pas t’empêcher d’avoir les émotions à fleur de peau. Ça pleure la majorité du temps dans le jour. »
Ce n’est pas plus facile pour les enfants de Stevenson. Le promoteur a d’ailleurs eu des mots très durs pour les personnes qui s’acharnent, voire se réjouissent presque du sort du boxeur sur les médias sociaux.
« Ses enfants de cinq à dix-douze ans, ils le savent ce qui se passe. Ce n’est pas comme le petit bébé [Adonia]. Ça doit être vraiment pénible. Encore plus pour ceux qui savent lire et qui vont lire toutes sortes de cochonneries qu’on peut déblatérer sur leur père. Il doit y avoir des gens vraiment malheureux sur la Terre pour dire, de façon anonyme, autant de conneries, de cochonneries sur quelqu’un qui est en train de lutter pour sa vie.»
DU SOUTIEN
Heureusement, le boxeur et son entourage reçoivent aussi beaucoup de soutien. La mère et la conjointe de Stevenson prennent le temps de lire la plupart des messages d’encouragement.
Le dirigeant du WBC, Mauricio Sulaiman, appelle deux fois par jour pour s’enquérir de l’évolution de la situation.