La police a 16 différents terrains à l’oeil pour sa future centrale
Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a 16 différents terrains à l’oeil pour installer sa future centrale de police. Tous sont situés « à quelques kilomètres » du terrain de Lebourgneuf où le projet devait initialement se réaliser.
C’est ce que le chef du SPVQ, Robert Pigeon, a indiqué hier en marge d’un comité plénier à l’hôtel de ville.
Les terrains suggérés par la police au Service de la gestion des immeubles se trouvent « dans un point central [par rapport au] terrain que vous connaissez sur Pierre-bertrand [Lebourgneuf]. C’est dans cet environnement-là, à quelques kilomètres », a indiqué le chef Pigeon. Celui-ci n’a pas voulu confirmer les informations voulant que la future centrale soit située à Charlesbourg.
Chose certaine, M. Pigeon a exprimé le souhait que la direction du SPVQ soit localisée dans la future centrale. Le chef policier est demeuré discret quant au coût du projet. Dans le programme triennal d’immobilisations (PTI) 2019-2020-2021, on remarque que la centrale de police est sur la glace. Seul 1 million $ est inscrit pour les trois prochaines années.
MOINS D’HEURES SUPPLÉMENTAIRES
D’autre part, en 2018, le SPVQ a payé 11 % de moins d’heures supplémentaires à ses employés par rapport à l’année précédente. « Cela représente 20 000 heures de moins », a précisé M. Pigeon. En 2017, la facture totale des heures supplémentaires au SPVQ a été d’environ 10 millions $, contre près de 9 millions $ pour 2018.
Le chef de Québec 21, Jean-françois Gosselin, a indiqué qu’on devrait normalement mieux prévoir le nombre d’heures supplémentaires, puisque plusieurs manifestations sont récurrentes. « Peut-être que le chef de l’opposition avait prévu [l’attentat à] la [grande] mosquée », s’est moqué le maire Labeaume.