Le Journal de Quebec

15 mois pour avoir voulu faire peur à l’ex de sa conjointe

- SOPHIE CÔTÉ

Denis Arsenault voulait seulement « faire peur » à l’ex de sa conjointe quand il l’a blessé en fonçant sur lui avec son véhicule, avant de prendre la fuite. Pour ce crime, il fera 15 mois de prison.

L’homme de 38 ans a choisi de plaider coupable à des accusation­s de conduite dangereuse ayant causé des lésions et d’avoir fait défaut de s’arrêter sachant qu’il avait causé des blessures.

Le matin du 9 octobre 2017, à Neuville, Denis Arsenault dormait dans son lit. Il était revenu d’une fête où il avait passé la nuit avec sa conjointe et des amis, à Saint-basile.

Lors de cette soirée, une dispute avait éclaté entre l’accusé et sa copine. Cette dernière se serait plainte d’avoir été frappée au visage par Arsenault.

Une fois l’accusé parti se coucher seul à son domicile, sa conjointe a texté son ex, un individu « fortement criminalis­é », en lui mentionnan­t qu’elle avait été frappée par Arsenault.

« L’accusé s’est senti attaqué par deux individus qui se sont introduits chez lui sans permission », a relaté le procureur de la Couronne, Me Matthieu Rochette.

Il s’agissait de l’ancien copain de sa conjointe, accompagné d’un ami. En prenant la fuite avec son véhicule, Arsenault a fait demi-tour avant de foncer sur l’ex qui le poursuivai­t. L’homme est tombé au sol avant d’être frappé. En panique, Arsenault s’est sauvé, a expliqué son avocat, Me Serge Matte.

« Il n’avait pas l’intention criminelle de le frapper avec le véhicule. Il aurait uniquement voulu faire peur à la victime en fonçant sur lui », a indiqué Me Rochette.

AUCUNE SÉQUELLE

La victime a subi une luxation de la hanche et a eu des plaies aux bras et au visage. L’homme, « plus ou moins collaborat­eur » dans le dossier, ne conserve aucune séquelle.

Arsenault, qui s’était livré aux policiers après les événements, a écopé d’une peine de prison de 15 mois, une suggestion commune de la Couronne et de la défense.

Les parties ont pris en compte son plaidoyer de culpabilit­é et les circonstan­ces dans lesquelles le crime a été commis.

« Je regrette beaucoup ce qui s’est passé », a dit l’accusé, qui a des antécédent­s judiciaire­s.

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