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La grève de soir et de fin de semaine a été levée à Revenu Québec à la suite d’une entente de principe intervenue entre l’employeur et le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

Les 4750 professionnels syndiqués de Revenu Québec étaient sans contrat de travail depuis plus de trois ans et demi.

Selon le président du SPGQ, Richard Perron, les salaires représentaient le centre du litige.

Le syndicat présentera les détails de l’entente à ses membres dès janvier 2019.

« On ne peut pas dire que la grève a nui directement à la population, mais elle a causé de sérieux maux de tête à l’employeur, car tous les aménagements informatiques doivent se faire de soir ou de fin de semaine. Les moyens de pression n’ont pas été étrangers aux efforts fournis par le gouvernement pour soumettre des offres acceptables pour nos membres », a affirmé M. Perron.

Le syndicat rappelle que les professionnels s’étaient fait promettre un traitement salarial plus avantageux lors de la création de l’agence du revenu, en échange de la perte de leur mobilité au sein de l’appareil gouvernemental.

« Ce sera aux membres de décider si les offres sont à la hauteur de leurs attentes », a ajouté M. Perron qui représente les comptables, les analystes en procédés informatiques, les vérificateurs d’impôt, etc.

LOTO-QUÉBEC

Par ailleurs, les 450 professionnels de Loto-québec, membres du SPGQ, viennent de se prononcer en faveur d’un nouveau mandat de grève.

Depuis l’automne dernier, ils ont exercé 20 jours de grève et les moyens de pression vont se poursuivre en 2019 si aucune entente n’intervient entre les parties.