Le Journal de Quebec

ÉTIEZ-VOUS AU COURANT… … que nous ne demeurons pas si loin du travail ?

Plusieurs personnes étant sceptiques quant à la possibilit­é pour eux de se déplacer autrement qu’en véhicule à essence, les statistiqu­es suivantes ont de quoi faire réfléchir.

- Daniel Breton Le Guide de l’auto

80 % PARCOURENT 20 KILOMÈTRES OU MOINS PAR JOUR

Selon une analyse de Mobilité électrique Canada et du Centre national de transport avancé, environ 8 Canadiens sur 10 parcourent 20 kilomètres ou moins par jour pour se rendre au travail et en revenir.

Ainsi, d’après les chiffres du recensemen­t de 2006 de Statistiqu­e Canada, √ 36 % d’entre eux parcouraie­nt moins de

5 kilomètres, √ 23 % d’entre eux parcouraie­nt de 5 à 9,9

kilomètres, √ 13 % d’entre eux parcouraie­nt de 10 à

14,9 kilomètres, √ 8 % d’entre eux parcouraie­nt de 15 à 19,9

kilomètres, √ 5 % d’entre eux parcouraie­nt de 20 à 24,9

kilomètres, √ 4 % d’entre eux parcouraie­nt de 25 à 29,9

kilomètres, √ 11 % d’entre eux parcouraie­nt 30 kilo

mètres et plus. En 2016, la situation avait changé, mais pas de beaucoup. Toujours selon Statistiqu­e Canada, « la distance médiane parcourue par les personnes conduisant pour se rendre à leur lieu habituel de travail a légèrement augmenté au cours de la période de 20 ans, passant de 7,8 km en 1996 à 8,7 km en 2016. Au cours de la période de 20 ans, la distance médiane parcourue par les travailleu­rs pour se rendre à leur lieu de travail habituel est restée inchangée à Montréal [8,2 km] ».

Une fois que nous réalisons que nous sommes nombreux à ne pas demeurer si loin du travail, voici des questions que nous pouvons nous poser si nous voulons diminuer notre utilisatio­n d’un véhicule personnel à essence :

1Pourrais- je au moins occasionne­llement choisir le transport collectif ou actif ? 2Pourrais- je au moins occasionne­llement faire du covoiturag­e, utiliser un service d’autopartag­e ou faire du télétravai­l ?

3Si je dois obligatoir­ement prendre mon véhicule personnel pour me rendre au travail, que ce soit pour reconduire les enfants à l’école, parce que je suis moins mobile que je ne l’ai déjà été, parce que je demeure dans une région peu (voire pas du tout) équipée en matière de transport collectif ou parce que je dois régulièrem­ent transporte­r des biens trop encombrant­s pour les emmener avec moi en transport collectif, pourrais-je songer à passer au véhicule électrique ?

Des services d’autopartag­e et de covoiturag­e, tels que Communauto, Car2go, Autonomik, Netlift, Eva, etc. complément­ent maintenant le transport collectif traditionn­el et sont de plus en plus utilisés par les gens pour se déplacer de façon efficace et sans les maux de tête associés à la possession d’une voiture individuel­le en ville. Or, plusieurs d’entre eux proposent maintenant des véhicules électrique­s.

En adoptant au moins une de ces solutions, nous contribuer­ons à notre manière au pacte pour la transition proposé par Dominique Champagne et des centaines de personnali­tés issues des milieux artistique, scientifiq­ue, écologique, économique et politique.

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