Le Journal de Quebec

Un genre là pour rester

- CÉDRIC BÉLANGER

Le succès d’alexandra Stréliski et de Jean-michel Blais ferat-il des petits ? Laurent Saulnier est persuadé que oui.

« Martin Lizotte n’est pas très loin de ça. Même chose pour Flying Horses (le nom d’artiste de la pianiste Jade Bergeron) », avance le programmat­eur du Festival de jazz.

Plus récent lauréat du Félix de l’album de l’année Instrument­al, Martin Lizotte ne dirait évidemment pas non si une partie de la lumière qui éclaire Blais et Stréliski déviait dans sa direction.

UN EFFET

« Jean-michel ne se gêne pas de temps en temps pour parler de mes affaires. C’est certain que leur succès peut avoir un effet. Tant mieux si ça me permet de donner plus de concerts. »

Alexandra Stréliski est convaincue que la vague néoclassiq­ue est là pour de bon au Québec.

« Nous avons un beau public pour ça. Nous sommes un peuple de coeur, plus ouvert que bien des gens. Je sens que nous sommes un terrain fertile. »

Les goûts vont même évoluer, prédit Jean-michel Blais. « Présenteme­nt, nous sommes bandés sur le piano. Mais ça ne m’étonnerait pas de voir apparaître de la musique de chambre. On se nourrit tellement plus de séries et de films aujourd’hui qu’on est habitués de consommer l’univers qui nous entoure avec une trame sonore. Le nombre de gens qui me disent qu’ils ont écrit un livre, un doctorat ou passé une peine d’amour sur ma musique... On a besoin de cette musique sans mots. »

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PHOTO COURTOISIE, RAPHAËL OUELLET Alexandra Stréliski est convaincue que la vague est là pour durer.
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