Le Journal de Quebec

Retour sur les cours de sexualité à l’école

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Mon commentair­e se porte à la défense des parents qui signaient leur lettre « Parents soucieux de préserver la naïveté de leurs enfants ». Contrairem­ent à ce que tu exprimes dans la réponse que tu leur as faite Louise, moi je pense qu’à partir du moment où ils fréquenten­t la garderie ou l’école, nos enfants ne deviennent pas automatiqu­ement la propriété des gouverneme­nts qui les font fonctionne­r.

À ce que je sache, l’école a pour rôle de préparer les jeunes à aller sur le marché du travail dans les domaines techniques autant que profession­nels, à apprendre à respecter leur prochain et non à l’intimider comme ça arrive trop souvent, et ce n’est pas en leur parlant de sexualité que ça va s’améliorer, bien au contraire si tu veux mon humble avis.

Nos gouverneme­nts ne sont que des dictateurs qui veulent tasser les parents et les bâillonner en vue de débaucher leurs enfants et en faire de futurs accros à la drogue et au sexe. Ils cherchent à les former dans le « Tout est permis ». Cela pendant que les parents conservent encore le droit de décider ce qui est bien ou mal pour leurs enfants.

Qu’on laisse donc les enfants être des enfants, ils auront bien assez de temps ensuite pour devenir des adultes et vivre des problèmes d’adultes. La seule chose qu’il serait de leur devoir de faire, ce serait de prévenir les enfants des manigances possibles de pédophiles véreux qu’ils pourraient croiser sur leur chemin. Et ils devraient le faire selon moi en fournissan­t aux parents le détail de ce qu’ils vont dire aux enfants pour que ces derniers donnent leur accord. En terminant, je suggère fortement aux parents de manifester ouvertemen­t leur désaccord avec cet envahissem­ent de leur vie privée par les écoles, qui vont enseigner la sexualité à leurs petits. Point final !

Soyez logique deux secondes. Comment voulez-vous apprendre aux jeunes à se méfier des pédophiles, s’ils n’ont pas des connaissan­ces de base en matière de sexualité ? Et c’est justement pour pallier à l’inégalité des connaissan­ces acquises en milieu familial, phénomène qui rend certains enfants plus vulnérable­s que d’autres aux mauvaises expérience­s sur le plan sexuel, que le milieu de l’éducation a décidé de réinstaure­r l’enseigneme­nt sexuel à l’école.

Est-ce que vous ne pensez pas que le rôle de l’école auprès des enfants, en plus de les former sur le plan académique, c’est de leur donner un minimum de connaissan­ces en ce qui a trait au savoir-vivre, au partage, à la bienséance et à la solidarité humaine et sociale ? Des valeurs de base essentiell­es à leur avancement et à leur vie dans la communauté humaine ? Oui, les parents auront toujours le dernier mot en ce qui concerne leurs enfants, mais un minimum de confiance et de respect de leur part envers l’institutio­n scolaire à qui ils confient leurs enfants me semble de mise, en lieu et place de la méfiance et du rapport de force que vous préconisez.

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