Expérience personnalisée avec une sage-femme
Une mère a opté pour une maison de naissance pour son premier enfant
Une nouvelle maman de Québec a choisi de mettre son premier bébé au monde dans une maison de naissance pour accoucher de manière plus personnelle et moins médicalisée.
Il y a quelques années, Audrey Robillard n’était pas au courant de la possibilité d’accoucher en maison de naissance avec l’assistance d’une sage-femme.
Ce sont des amies, qui ont témoigné de leur accouchement à l’hôpital, qui ont influencé la nouvelle maman, qui a donné naissance juste avant les Fêtes.
« Il y a quatre ans, je n’aurais même pas su qu’il y avait l’option des sages-femmes. J’ai des amis qui ont accouché à l’hôpital et certaines ont eu de moins bonnes expé- riences. Elles ont décidé d’accoucher à la maison de naissance pour le deuxième et elles ont adoré », relate Mme Robillard.
La nouvelle maman évoque un environnement plus personnalisé et une intervention plus naturelle pour expliquer les principales motivations de son choix.
« C’est plus familial, c’est fait pour que l’on soit dans notre petite bulle et, en même temps, dans un milieu sécuritaire et rassurant », poursuit-elle, accompagnée de sa sage-femme, Caroline Dubost.
PLUS DE TEMPS
La sage-femme abonde dans le même sens que sa patiente.
« Avec les sages-femmes, les examens ou les échographies sont faits au besoin », explique Mme Dubost, ajoutant que le côté « plus humain » de l’accouchement en maison de naissance est souvent évoqué par les femmes qui font ce choix.
« C’est le fait que les rendez-vous sont plus longs, qu’on a plus de temps pour répondre aux questions des parents, le confort des chambres, le papa qui est bienvenu et qu’il y a une place pour lui », explique la sage-femme.
Dans les maisons de naissance, les chambres sont plus grandes et disposent d’un lit à deux places et d’un bain, dans lequel l’accouchement est aussi possible.
« Le papa peut se coucher en cuillère avec la maman durant le travail, s’il le souhaite », indique la sage-femme.
« Les femmes sont libres d’accoucher dans la position qu’elles veulent. Moi, c’est pour ça que je fais cette profession. Elles peuvent faire ce qu’elles veulent, bouger comme elles veulent et écouter la musique qu’elles veulent », glisse Mme Dubost.