Le Journal de Quebec

Expérience personnali­sée avec une sage-femme

Une mère a opté pour une maison de naissance pour son premier enfant

- CATHERINE BOUCHARD

Une nouvelle maman de Québec a choisi de mettre son premier bébé au monde dans une maison de naissance pour accoucher de manière plus personnell­e et moins médicalisé­e.

Il y a quelques années, Audrey Robillard n’était pas au courant de la possibilit­é d’accoucher en maison de naissance avec l’assistance d’une sage-femme.

Ce sont des amies, qui ont témoigné de leur accoucheme­nt à l’hôpital, qui ont influencé la nouvelle maman, qui a donné naissance juste avant les Fêtes.

« Il y a quatre ans, je n’aurais même pas su qu’il y avait l’option des sages-femmes. J’ai des amis qui ont accouché à l’hôpital et certaines ont eu de moins bonnes expé- riences. Elles ont décidé d’accoucher à la maison de naissance pour le deuxième et elles ont adoré », relate Mme Robillard.

La nouvelle maman évoque un environnem­ent plus personnali­sé et une interventi­on plus naturelle pour expliquer les principale­s motivation­s de son choix.

« C’est plus familial, c’est fait pour que l’on soit dans notre petite bulle et, en même temps, dans un milieu sécuritair­e et rassurant », poursuit-elle, accompagné­e de sa sage-femme, Caroline Dubost.

PLUS DE TEMPS

La sage-femme abonde dans le même sens que sa patiente.

« Avec les sages-femmes, les examens ou les échographi­es sont faits au besoin », explique Mme Dubost, ajoutant que le côté « plus humain » de l’accoucheme­nt en maison de naissance est souvent évoqué par les femmes qui font ce choix.

« C’est le fait que les rendez-vous sont plus longs, qu’on a plus de temps pour répondre aux questions des parents, le confort des chambres, le papa qui est bienvenu et qu’il y a une place pour lui », explique la sage-femme.

Dans les maisons de naissance, les chambres sont plus grandes et disposent d’un lit à deux places et d’un bain, dans lequel l’accoucheme­nt est aussi possible.

« Le papa peut se coucher en cuillère avec la maman durant le travail, s’il le souhaite », indique la sage-femme.

« Les femmes sont libres d’accoucher dans la position qu’elles veulent. Moi, c’est pour ça que je fais cette profession. Elles peuvent faire ce qu’elles veulent, bouger comme elles veulent et écouter la musique qu’elles veulent », glisse Mme Dubost.

 ?? PHOTO STEVENS LEBLANC ?? La sage-femme Caroline Dubost écoute le coeur du bébé d’audrey Robillard, à la Maison de naissance de la CapitaleNa­tionale.
PHOTO STEVENS LEBLANC La sage-femme Caroline Dubost écoute le coeur du bébé d’audrey Robillard, à la Maison de naissance de la CapitaleNa­tionale.
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada