Le Journal de Quebec

Huberdeau et Brassard resteront-ils en Floride ?

- STÉPHANE CADORETTE

SUNRISE | Comme chaque année à quelques jours de la date limite des transactio­ns, les rumeurs abondent. Puisque la panne sèche perdure encore chez les Panthers, personne n’est épargné, à commencer par le nouveau venu Derick Brassard et même le jeune vétéran Jonathan Huberdeau.

Mine de rien, même s’il n’a que 25 ans, Huberdeau en est déjà à sa septième campagne en Floride. Et l’attaquant ne semble plus bénéficier du statut d’intouchabl­e à l’approche de la journée fatidique, lundi prochain. Depuis son arrivée avec l’équipe en 2012-2013, les Panthers ne se sont qualifiés en séries qu’une seule fois, en 2015-2016.

L’état-major pourrait bien décider qu’il est temps de transforme­r le noyau de l’alignement. À ce chapitre, sans critiquer Huberdeau, l’entraîneur-chef Bob Boughner n’a rien fait pour dissiper la fumée lorsque questionné en matinée.

« Il fait partie de notre noyau, il est une pièce importante. Mais pour obtenir de bons joueurs, tu dois donner de bons joueurs », a-t-il indiqué, avant d’ajouter timidement qu’il « pense qu’il fait partie des plans du futur ».

HUBERDEAU PEU PRÉOCCUPÉ

C’est avec les Panthers que Huberdeau a donné ses premiers coups de patin dans la LNH et jamais à ce jour il n’avait vu son nom associé à des rumeurs de transactio­ns. S’il est nerveux par rapport à cette situation qui lui est inconnue, l’auteur de 319 points en 441 parties le cache bien.

« Ça fait partie de la business. Il y a beaucoup de rumeurs, mais c’est le cas dans toutes les équipes. C’est sûr que c’est la première fois que mon nom sort, mais je ne m’inquiète pas avec ça. Je joue au hockey, je suis content ici et c’est ici que je veux rester », a affirmé Huberdeau après l’entraîneme­nt matinal des Panthers.

Ce dernier entend aborder le directeur général Dale Tallon à ce sujet, mais assure qu’il vit bien avec cette réalité. Selon lui, le reste du vestiaire n’est pas non plus rongé par l’anxiété.

« C’est sûr qu’on a vu qu’ils ont échangé un gars comme [Nick] Bjugstad et ça faisait longtemps qu’il était ici. On sait qu’ils parlent de changement­s, mais on ne sait pas ce qui va arriver et on ne peut rien contrôler. Ça fait longtemps qu’on ne fait pas les séries et c’est certain qu’ils peuvent penser à changer le noyau, mais on ne se préoccupe pas de ça. Il faut juste commencer à gagner pour que le noyau demeure intact », soutient-il.

La situation est différente pour Derick Brassard, qui vient à peine de poser ses valises à Sunrise. Sans attachemen­t réel aux Panthers, celui qui s’est baladé entre New York, Ottawa, Pittsburgh et la Floride depuis 2016 se prépare mentalemen­t à la possibilit­é de devoir déménager ses pénates de nouveau.

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