Accusé de meurtre après le décès de son frère
L’homme de 47 ans qui aurait poignardé son frère de 57 ans dans leur logement du secteur Neufchâtel, à Québec, le 3 janvier dernier, est désormais accusé de meurtre au deuxième degré.
Stéphane Bernier avait comparu au lendemain du drame et avait été accusé de tentative de meurtre, de voies de fait graves mettant la vie en danger et de voies de fait armées avec un couteau contre son frère, Daniel Bernier.
Ce dernier, qui se trouvait dans un état critique après l’attaque, est décédé le 24 janvier, alors qu’il était toujours hospitalisé.
L’enquête policière a alors pris une nouvelle orientation. Une accusation de meurtre au deuxième degré a finalement été déposée contre le quadragénaire par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Bernier a comparu, hier matin, au palais de justice de Québec, pour faire face à cette nouvelle accusation.
ÉVALUATION PSYCHIATRIQUE
Son avocat, Me Benoit Labrecque, a demandé un report du dossier dans deux semaines afin que soit complétée l’évaluation psychiatrique de Bernier, effectuée par l’institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ).
Lors de sa première comparution en janvier, Me Labrecque avait mentionné à la cour que son client, qui se déplace difficilement, aurait des séquelles d’un traumatisme crânien.
L’accusé, qui demeure détenu, sera de retour en cour le 4 mars.
Étant donné qu’il fait face à une accusation de meurtre, il devra s’adresser à la Cour supérieure s’il souhaite tenter de recouvrer sa liberté.
DISPUTE QUI TOURNE AU DRAME
Le 3 janvier dernier, une dispute aurait éclaté vers 15 h 15 entre les deux frères, qui résidaient ensemble au troisième étage de l’immeuble à logements du 9165, rue Saint-charles, dans le secteur Neufchâtel.
La querelle a pris une tournure dramatique quand Bernier s’en serait pris à son frère avec une arme blanche.
Ce dernier avait alors réussi à se réfugier chez un voisin. Un couteau de cuisine aurait été employé lors de l’agression, selon les informations obtenues par Le Journal.
Des locataires de l’immeuble avaient confié au Journal que la police s’était rendue « plusieurs fois » dans l’appartement des deux hommes depuis quelques années.