Feu vert à une transaction rendue nécessaire par l’achat de Jean Coutu par Metro
AGENCE QMI | Le Bureau de la concurrence a donné son feu vert hier pour que Familiprix et Mckesson détiennent des droits de location de propriété de dix pharmacies Brunet et Jean Coutu au Québec.
Ces transactions avaient été imposées en avril 2018 dans le cadre de l’acquisition du Groupe Jean Coutu par Metro, qui aurait pu nuire à la concurrence à certains endroits. L’achat du Groupe Jean Coutu « risquait vraisemblablement de mener à des prix sensiblement plus élevés ou à une diminution des services pour les consommateurs désirant se procurer des médicaments ou d’autres produits pharmaceutiques dans huit régions du Québec », selon le Bureau de la concurrence.
DIX PHARMACIES
Par conséquent, Metro avait accepté de vendre ses droits de propriété et de mettre un terme à ses ententes de franchisage et de distribution concernant dix pharmacies.
Les droits de location de propriété des pharmacies ainsi transférés, Familiprix et Mckesson ont « conclu des ententes relatives à la bannière et à la distribution avec les pharmaciens-propriétaires indépendants de ces emplacements », a détaillé le Bureau de la concurrence.
Ainsi, Familiprix détient maintenant les droits sur les pharmacies Brunet d’amos (2), de Baie-saint-paul, de Carleton-sur-mer et de Coaticook, tandis que Mckesson a fait de même pour des pharmacies Brunet et Jean Coutu de Berthierville, de Disraeli, de La Baie (2) et de La Sarre.
Metro a annoncé l’acquisition du Groupe Jean Coutu en octobre 2017 pour la somme de 4,5 milliards de dollars.
L’épicier québécois espérait ainsi créer un poids lourd de l’alimentation et du milieu pharmaceutique à même de tirer son épingle du jeu face à ses concurrents.
Le géant de l’alimentation compte quelque 560 pharmacies au Québec, sous les bannières Brunet, Clini Plus et Jean Coutu.