Le Journal de Quebec

Une lutte saine avec le civil, estime l’ancien joueur Pascal Dupuis

- KEVIN DUBÉ

Pascal Dupuis a peut-être décidé que la meilleure avenue pour le développem­ent de son fils Kody était le hockey scolaire, mais il n’a rien contre le civil, bien au contraire. Même que l’ancien joueur de la LNH croit que le hockey mineur québécois ne s’en porte que mieux avec ces deux entités distinctes.

Retraité depuis 2016, Dupuis s’implique maintenant en tant qu’entraîneur de la formation de son fils, les Diabolos de l’école Lucille-teasdale. Et même si le hockey scolaire est en progressio­n au Québec, Dupuis refuse de mentionner qu’il s’agit de la voie du futur.

« Je ne suis pas prêt à dire que c’est la nouvelle façon de faire, je dirais plutôt que c’est une façon différente. Je ne prétendrai pas non plus qu’on a la science infuse. Il ne faut pas oublier que le hockey civil a produit tellement de joueurs de hockey et il y a encore d’excellents joueurs de ce côté. L’avantage, c’est que, maintenant, tu as le choix de jouer où tu veux et avoir la chance de jouer du hockey d’élite quand même. »

Ce qu’il remarque, au hockey scolaire, c’est l’esprit de corps qui s’installe rapidement entre les joueurs qui sont toujours ensemble, à l’aréna comme à l’école.

« Mon garçon a grandi à Pittsburgh et le hockey scolaire me rappelle ce qui se fait aux États-unis. Il y a un sentiment d’appartenan­ce qui s’installe pour l’école et les joueurs sont les 17 ensemble tous les jours et voyagent toujours ensemble en autobus aussi. Ils sont tissés très serrés et ils seront des chums

à vie. Ils vont toujours se tenir puisqu’ils auront bâti quelque chose à partir de 12 ou 13 ans. »

LA RETRAITE

Sur le plan personnel, ses fonctions d’entraîneur agissent un peu comme une thérapie pour Dupuis qui commence à peine à se faire à sa nouvelle vie de retraité.

« Je commence à m’y habituer. Au début, le plus dur était que j’avais encore le sentiment que je pouvais jouer. J’ai même essayé de perdre complèteme­nt la forme pour me convaincre que je ne pouvais plus jouer, mais ça n’a pas marché ! Maintenant, je suis en paix avec ça. C’est eux [ses joueurs] qui me font vibrer en ce moment. Je suis encore un enfant dans les pratiques, je glisse, je bloque des lancers, je fais n’importe quoi. C’est ce qui me ramène à l’intensité et l’esprit de groupe que je vivais hors de la maison, dans la LNH. »

Ses Diabolos ont d’ailleurs récolté une convaincan­te victoire de 11-0 lors de leur premier match au Tournoi pee-wee, hier, face aux Bruins de la Blyth Academy. Jérémy Leroux (7 points) et Kody Dupuis (5 points) ont mené l’attaque des Diabolos.

 ?? PHOTO STEVENS LEBLANC ?? Pascal Dupuis a joué au Tournoi pee-wee en 1993 et il a la chance de revivre l’expérience avec son fils Kody, cette semaine.
PHOTO STEVENS LEBLANC Pascal Dupuis a joué au Tournoi pee-wee en 1993 et il a la chance de revivre l’expérience avec son fils Kody, cette semaine.

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