OPÉRATION SÉDUCTION DANS LES LAURENTIDES
Déjà très courtisées par les producteurs de cinéma et de télévision, les Laurentides souhaitent attirer encore plus de tournages. Des producteurs, scénaristes et réalisateurs étrangers ont passé quelques jours dans la région au cours des dernières semaines afin de découvrir le potentiel cinématographique des environs.
À la mi-janvier, trois producteurs américains et britanniques ont en effet été conviés à une tournée de familiarisation organisée par le Bureau du cinéma et de la télévision des Laurentides (BCTL) en collaboration avec le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ).
Une semaine plus tard, c’était au tour d’un groupe de scénaristes et réalisateurs français, suisses et belges à faire un tour de la région avec le BCTL dans le cadre de l’atelier Grand Nord, une initiative de la SODEC.
L’objectif de ces tournées est clair : convaincre ces producteurs et cinéastes que la région des Laurentides a tout ce qu’il faut pour accueillir leurs prochaines productions.
« Ces tournées leur permettent bien sûr de découvrir les beautés de la région, mais aussi de voir à quel point on est proactifs et bien organisés pour recevoir des tournages », explique la commissaire du BCTL, Marie-josée Pilon.
« On a reçu des gens de Netflix l’automne passé et ils nous ont réécrit par la suite pour nous remercier pour la belle journée. Ça nous permet de créer des liens avec eux. Ils sont avec nous seulement une journée, mais ils sont toujours dans de bonnes dispositions. Ils sont là pour découvrir et ils ont du fun. »
UNE ANNÉE FASTE
Pour s’assurer de pouvoir visiter le plus de lieux possible en une journée, les gens du BCTL ont concocté un itinér aire assez chargé. Des escales à l’abbaye d’oka, la ville de Lachute, la vallée d’harrington, et à la station de ski du Mont Tremblant sont notamment au programme, ainsi qu’un tour d’hélicoptère au-dessus de la Rivière-rouge.
La dernière année a été faste pour les tournages dans les Laurentides. Pas moins de 45 productions – films, séries télé ou publicités – ont été tournées en partie dans les Laurentides en 2018.
« Quand on a créé le BCTL en 1997, on était très heureux d’avoir réussi à attirer quatre productions pendant la première année, se souvient Marie-josée Pilon. Puis, les années d’après, on est très contents d’en avoir eu 10 ou 20. Ça n’a jamais cessé d’augmenter et là, c’est rendu qu’on reçoit en moyenne 40 à 45 productions par année. On est en constante croissance. Ça prouve que ça répond vraiment à un besoin. »