TROIS PARTENAIRES DU PROJET IMMOBILIER
1
EDMONDO MARANDOLA
√ Économiste chez Otéra Capital, filiale de la Caisse de dépôt (suspendu hier) √ Promoteur immobilier, jusqu’au 14 février, dans un projet de 14 M$ qui prévoit la transformation de la maison des Soeurs de la Miséricorde en résidence pour aînés. √ Avant de se joindre à la Caisse, il signait des prêts privés à 48 % d’intérêt.
2 GIROLAMO VIOLANTE
√ Comptable agréé √ Condamné trois fois par le syndic de l’ordre des comptables agréés depuis 1994. La dernière fois, en 2014, il a plaidé coupable à trois chefs : • avoir manqué d’indépendance dans l’exercice de ses fonctions; • avoir fait cession de ses biens en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité; • avoir montré des réticences à collaborer dans le cadre d’une enquête du syndic. √ De 2002 à 2008, il a fait une faillite houleuse causée selon lui par son partenaire de l’époque, proche du crime orga- nisé. Elle a donné lieu à des différends avec ses créanciers, dont Revenu Québec et la Banque Toronto-dominion. √ Le 14 février, il devenait président par intérim de la compagnie à numéro responsable du projet des Soeurs de la Miséricorde.
3 FRANCESCO CHICO VIOLANTE
√ Propriétaire d’un bar √ Il faisait partie du projet au départ, mais les Soeurs de la Miséricorde ont exigé son départ, et les partenaires viennent tout juste de lui rembourser ses parts. √ Accusé d’agression armée en 1994. Il s’en est tiré avec un engagement de garder la paix. √ Acquitté d’accusations d’avoir détenu des appareils de paris illégaux en 2003. √ En 2010, des incendiaires ont lancé un cocktail Molotov dans son commerce, le café Calypso, situé dans une zone industrielle isolée de Montréal-nord, rapportait Radio-canada. La police avait alors associé la vague d’attaques contre des cafés italiens dans le nord-est de la métropole à une lutte pour le contrôle des points de vente de stupéfiants.