Le Journal de Quebec

Richard Côté restera dans l’ombre et loin des médias

Le nouveau conseiller de Gosselin refuse les demandes d’entrevues

- STÉPHANIE MARTIN

L’ancien bras droit de Régis Labeaume, Richard Côté, préfère rester dans l’ombre et n’accordera pas d’entrevues sur son saut au cabinet de l’opposition contre son ancienne équipe politique.

L’ex-vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec a répondu hier par un courriel laconique à la demande d’entrevue formulée par Le Journal. « Je ne suis pas un élu, je suis un employé », a-t-il écrit, nous dirigeant vers le cabinet.

Au cabinet de Jean-françois Gosselin, où il agira à partir du 25 février comme conseiller politique spécial, le porte-parole Claude-olivier Fagnant a expliqué que M. Côté « est venu pour donner de la profondeur (à l’équipe), pas pour faire des tournées médiatique­s ».

COMMISSION CHARBONNEA­U

Richard Côté a été le bras droit de Régis Labeaume pendant six ans avant de prendre sa retraite de la politique municipale en 2013. Quelque temps après son départ, il a été cité à la Commission Charbonnea­u. Un témoin qui a travaillé chez Roche et BPR avait soutenu que M. Côté avait sollicité sa firme à plusieurs reprises pour obtenir des billets du Canadien de Montréal et des laissez-passer de golf au club La Tempête.

Niant d’abord en bloc, l’ancien conseiller avait ensuite suggéré qu’il s’agissait d’une autre personne portant le même nom.

Il avait finalement admis avoir reçu des billets de hockey de Roche alors qu’il était au comité exécutif et avoir séjourné au chalet de pêche de la firme de génie-conseil BPR, dans les années 1990, alors qu’il était conseiller municipal à Vanier.

« ENTIÈRE CONFIANCE »

Le passé de Richard Côté ne présente pas un problème, selon Claude-olivier Fagnant. « M. Côté n’a eu aucun blâme et il a notre entière confiance et collaborat­ion. »

Du côté du cabinet du maire de Québec, l’attaché de presse Paul-christian Nolin a affirmé qu’il ne commentera pas « les explicatio­ns tortueuses » que Richard Côté avait servies au moment où les faits ont été rendus publics.

Il assure cependant que « le maire ignorait cette situation-là et que, s’il l’avait su, il n’aurait jamais toléré une telle chose ».

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RICHARD CÔTÉ Conseiller politique spécial

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