Un agresseur abattu en pleine rue en France
L’homme, condamné pour meurtre, a blessé deux passants à l’arme blanche
MARSEILLE | (AFP) Un homme d’une trentaine d’années, déjà condamné pour parricide, a blessé à l’arme blanche deux passants en plein centre de Marseille hier, avant d’être abattu par la police qui a ouvert le feu quand il a brandi une arme de poing.
Le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux qui s’est aussitôt rendu sur place, a évoqué un « acte de droit commun ».
« Il n’y a rien qui permette, pour l’instant, de le considérer comme un acte terroriste, mais on continue à vérifier », a affirmé le magistrat, au cours d’une conférence de presse.
L’agresseur, Karim Lacheheb, qui a été tué par la police alors qu’il brandissait une arme de poing, « ne prononce aucun mot, aucune parole [...], de nature à laisser penser à un acte terroriste », a ajouté M. Tarabeux.
Outre les deux passants blessés par arme blanche, dont l’un a été atteint à la nuque, une troisième personne a reçu des éclats de balles. Leur pronostic vital n’était pas engagé.
Les agressions se sont produites vers 15 h 45, à l’intersection entre la Canebière, principale artère du centre-ville de Marseille, et la rue de Rome. Le quartier a été partiellement bouclé et le trafic des tramways interrompu.
L’agresseur, né en 1983, est inconnu des services de renseignement, mais il avait été condamné en 2005 à 15 ans de prison pour le meurtre de son père.
À sa sortie de prison, il avait été condamné à deux reprises à six mois avec sursis et mise à l’épreuve.
Ce sursis ayant été révoqué, il figurait depuis la mi-janvier sur le fichier des personnes recherchées.