La ministre Charest rejette l’idée de créer un registre

La ministre Isabelle Charest rejette l’idée de créer un registre qui permettrait de suivre à la trace les antécédents de commotion cérébrale des jeunes tout au long de leur parcours sportif.

Les élus athlètes de l’assemblée nationale ne s’entendent pas sur la façon de s’attaquer au problème des commotions cérébrales chez les enfants.

Le député libéral et ex-hockeyeur Enrico Ciccone propose de créer un « passesports », c’est-à-dire un registre des commotions cérébrales émis dès qu’un bambin commence un sport et qui le suivrait jusqu’à la majorité.

PAS LE « MEILLEUR MOYEN »

Une voie que n’entend pas suivre la ministre déléguée à l’éducation et ex-olympienne Isabelle Charest.

« L’intention est très bonne, on veut protéger les athlètes, on veut protéger les jeunes. Maintenant, je ne crois pas que ce soit le meilleur moyen », a-t-elle précisé mardi, à l’assemblée nationale.

« Ce qui peut être problématique en ayant un registre des commotions cérébrales c’est qui est-ce qui va être habilité à juger de ce qui est inscrit dans ce passe-sports-là ou dans ce registre-là, a insisté l’ancienne patineuse de vitesse. C’est le médecin qui va devoir poser un diagnostic, ce n’est pas quelqu’un qui va faire une formation de six heures, une formation d’entraîneur. »