Vague de solidarité après la tragédie
Le décès de 7 enfants a secoué la population d’halifax
HALIFAX | (Agence QMI) La vague de solidarité ne s’estompait pas, hier, au lendemain de la mort de sept enfants syriens qui ont péri dans l’incendie d’une résidence d’halifax, en Nouvelle-écosse.
Ebraheim Barho, le père, se trouve toujours dans un état critique à l’hôpital. Sa femme Kawthar Barho a été blessée, mais sa vie n’est pour sa part pas en danger.
Selon la mosquée Ummah Masjid d’halifax, leurs sept enfants décédés sont Abdullah, 4 mois ; Rana, 3 ans ; Hala, 4 ans ; Ghala, 8 ans ; Mohammed, 10 ans ; Rola, 12 ans ; Ahmed, 15 ans.
Le quotidien The Chronicle Herald, basé à Halifax, a indiqué qu’un chagrin bien senti a envahi les bureaux de l’association des services aux immigrants de la Nouvelle-écosse.
COURS D’ANGLAIS ANNULÉS
Le père des sept enfants syriens devait entamer sa troisième semaine de cours d’anglais, le jour même du drame, ce qui devait lui permettre d’accélérer son intégration à la société canadienne à la suite de l’arrivée de sa famille au pays l’été dernier.
L’organisme Immigrant Services Association of Nova Scotia (ISANS) a décidé de suspendre les cours d’anglais, tous les intervenants étant sous le choc à la suite du décès des sept enfants de la famille Barho.
« Nous avons dû annuler notre cours d’an- glais ce matin parce que nous sommes tous si tristes, a dit un employé ayant requis l’anonymat. Il en voulait plus pour sa famille. Ils sont venus ici en famille parrainée. »
Selon le journal, le professeur de M. Barho a décrit ce dernier comme un bon élève et un homme qui avait toujours le sourire aux lèvres.
SOUTIEN
Plusieurs personnes se sont présentées à l’hôpital pour apporter leur soutien aux parents. « Je ne connaissais pas la famille, mais je voulais venir manifester mon soutien », a dit un réfugié égyptien répondant au prénom de Mohamed. C’est tellement horrible et nous sommes une communauté très proche. »
Cet homme se demande, selon le Herald, comment une maison récente peut brûler aussi rapidement. Il se demande aussi si elle était munie d’un avertisseur de fumée ou d’un système d’alarme relié à une caserne de pompiers.
« Sept enfants sont morts et c’est vraiment une grande tragédie. Cela soulève plusieurs questions », a ajouté Mohamed.
L’enquête en cours ne fait que commencer et ces questions demeurent pour l’instant sans réponses.
Soulignons que la campagne de sociofinancement lancée mardi sur le site Gofundme avait permis d’amasser plus de 271 000 $, hier matin, vers 11 h. L’objectif est de recueillir 300 000 $.