Le Journal de Quebec

Une usine de cannabis de 100 M$ prend forme à Saint-eustache

L’usine de 88 000 pieds carrés de Verdélite va créer à terme près de 140 emplois

- STÉPHANE SINCLAIR

SAINT-EUSTACHE | Un producteur de cannabis médical de la Colombie-britanniqu­e a fait état hier de l’avancement des travaux de son usine de production de 100 millions $ à Saint-eustache, près de Montréal, qui sera opérationn­elle à 100 % cet été.

Verdélite, propriété de la compagnie Emerald de la Colombie-britanniqu­e, créera 140 emplois à terme dans son usine et produira annuelleme­nt 50 000 kg de cannabis séché destiné à des fins médicinale­s et récréative­s.

« On vise clairement à fournir la SQDC d’ici la fin de l’année et des discussion­s ont lieu avec la société d’état. Nous nous sommes installés au Québec clairement dans le but de fournir le marché québécois. C’est le deuxième plus gros marché au Canada », a expliqué Thierry Schmidt, directeur général de Verdélite.

L’investisse­ment de 100 millions $ sur un an permettra d’avoir 23 salles de production de cannabis, une salle de séchage de la marijuana, 12 salles d’emballage, de transforma­tion et un laboratoir­e de recherche qui servira à développer des produits à base de cannabis. L’usine de 88 000 pieds carrés compte devenir opérationn­elle à 100 % d’ici cet été.

Achetée en mai dernier, l’usine, qui ne possédait qu’un permis de Santé Canada, a été transformé­e dans le but de devenir un centre de production intégré horizontal­ement dans la culture du cannabis et dans la production de produits dérivés tels que de l’huile de cannabis en passant par des produits mangeables, comme des bonbons au THC, dès que la loi le permettra.

SÉCURITÉ DE TYPE MILITAIRE

Le Journal a pu visiter les installati­ons de production de la compagnie. La sécurité y est omniprésen­te. Les couloirs et les salles sont remplis de caméras de surveillan­ce comme on peut en voir dans des usines de production de matériel militaire. Il faut revêtir des vêtements spéciaux puisque les unités de production sont de grade pharmaceut­ique.

On peut apercevoir dans les salles de floraison des centaines de coccinelle­s autour des milliers de plants de cannabis.

« Les coccinelle­s sont des prédateurs naturels qu’on utilise pour protéger nos plants, alors ne soyez pas surpris d’en voir pendant la conférence de presse », a expliqué avec humour le directeur général de la compagnie.

Les salles sont éclairées par des dizaines de lampes spéciales qui produisent autant de chaleur que de lumière. « Ces plants ont besoin de 12 heures d’ensoleille­ment par jour. On n’a pas besoin de chauffer quand les lumières sont allumées », explique Yan Dignard, directeur du développem­ent des installati­ons.

Les dirigeants de Verdélite n’ont pas voulu révéler la part de marché qu’ils comptent prendre dans les prochaines années.

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PHOTO STÉPHANE SINCLAIR Des emplofés de l’dsine de Verdéliae à Saina-edsAache Araeaillen­a sdr Dne des machines qdi sera à l’emballage. L’dsine des Ladrenaide­s adra CB salles de proddcaion de cannabis.

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