Le Journal de Quebec

UNE ALTERNATIV­E EFFICACE

En l’absence de Danault, Thompson a démontré son utilité

- Jonathan Bernier l Jbernierjd­m c jonathan. bernier @quebecorme­dia.com

Pour la deuxième journée de suite, Phillip Danault brillait par son absence à Brossard hier. Via son compte Instagram, l’attaquant a annoncé que sa conjointe avait donné naissance au premier enfant du couple, le petit Phillip-édouard.

Pour l’instant, on ignore si le Victoriavi­llois affrontera les Flyers de Philadelph­ie ce soir ou s’il se prévaudra de son congé de paternité. Si tel devait être le cas, Nate Thompson serait de nouveau prêt à prendre le relais.

Une fois de plus, hier matin, ce dernier a occupé le centre de Jonathan Drouin et de Brendan Gallagher, poste que reprendra Danault à son retour. « C’est un défi qui l’a sans doute pris par surprise, mais il a fait du bon travail », a mentionné Claude Julien à propos de Thompson.

« C’est un gars intelligen­t, un joueur qui est dans la ligue depuis longtemps. Il est capable de s’ajuster », a poursuivi l’entraîneur.

JOUEUR DE SOUTIEN

Au cours de sa carrière de 11 saisons, Thompson a toujours été reconnu comme un joueur de soutien utile pour contrer l’adversaire. D’ailleurs, une seule fois il a atteint le plateau des 10 buts en une saison. « Ça ne s’est pas toujours déroulé de la façon que j’aurais voulu offensivem­ent. Par contre, je sais que je peux compléter des jeux. J’ai assez confiance en mes moyens pour savoir que je peux tenir mon bout avec des joueurs des deux premiers trios », a indiqué celui que le Canadien a acquis en provenance des Kings de Los Angeles.

« J’étais content d’obtenir cette opportunit­é. J’ai essayé d’en profiter le plus possible », a-t-il ajouté.

Toutefois, ce n’est pas parce qu’il se retrouvait entre deux joueurs offensifs que l’américain de 34 ans a oublié ce qui était son pain et son beurre. Mardi soir, il a été le deuxième attaquant le plus utilisé par son entraîneur en infériorit­é numérique (2 min 34 s), deux secondes de moins qu’artturi Lehkonen.

Puis, ses succès dans le cercle des mises en jeu (10 en 15) ont incité Julien à l’envoyer sur la patinoire pour la dernière mise en jeu en territoire défensif, à 10 secondes de la fin du match.

« J’aime qu’un entraîneur m’utilise dans ces situations. Vous savez, quand la pression est forte et que le match peut se décider sur ce jeu. J’ai fait ça toute ma carrière et c’est probableme­nt ce qui m’a permis de demeurer dans la LNH aussi longtemps. »

DEUXIÈME FOIS SOUS JULIEN

Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que Thompson évolue sous les ordres de Claude Julien. Choix de sixième tour des Bruins de Boston en 2003, Thompson a joué pour lui lors de ses quatre premiers matchs dans le circuit Bettman (2006-2007).

L’expérience fut trop brève pour qu’il puisse être en mesure de comparer l’évolution de l’entraîneur. En fait, Thompson se souvient de deux choses.

« Les Bruins m’ont soumis au ballottage, a-t-il lancé dans un éclat de rire. Et quand tu regardes le succès que Claude a eu avec ses quatrièmes trios à Boston, ils ont gagné une coupe Stanley, ça ne peut que signifier qu’il a fait tout un boulot là-bas. »

Carey Price et Shea Weber étaient également absents. Ils ont obtenu congé d’entraîneme­nt.

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PHOTO MARTIN CHEVALIER Nate Thompson a la confiance de Claude Julien lors des mises en jeu importante­s.

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