180 M$ pour le terminal de Pointe-noire
Ces investissements devraient créer 200 emplois selon Québec et Ottawa
SEPT-ÎLES | Le premier ministre du Québec a confirmé hier une contribution supplémentaire de 50 millions de dollars pour actualiser les équipements de la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-noire à Sept-îles. Cette aide additionnelle porte à 180 millions de dollars le total des investissements.
L’argent provient majoritairement des contribuables québécois et canadiens. La part de Québec s’élève à 80 millions $, celle d’ottawa à 50 millions $. Le secteur privé, lui, investit le même montant.
Les gouvernements assurent que ces investissements vont créer 200 emplois lors des travaux.
« On le sait que le Québec, malheureusement, est moins riche que le reste du Canada. On reçoit de la péréquation. On n’aime pas ça. On n’est pas fiers de ça. Et la façon de se débarrasser de ça, c’est d’augmenter les emplois payants », a déclaré le premier ministre du Québec, François Legault, de passage hier à Sept-îles.
« Et quand on crée des emplois ici sur la Côte-nord, on permet à des communautés comme Sept-îles de se renforcer et en retenant les jeunes en région », a ajouté le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, aussi présent lors de l’annonce.
DEMANDE CROISSANTE
Les travaux visent notamment à construire une membrane imperméable pour empêcher que des eaux rougies par le minerai de fer ne se retrouvent dans la baie de Sept-îles.
« Les installations qu’on est en train de réaliser pour gérer les eaux rouges, entre autres, ce sont des installations de classe mondiale, au-delà de ce qui a été fait par le passé », a indiqué le président-directeur général de la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-noire, Michel Robitaille.
Les investissements de 180 millions de dollars visent à faire passer les exportations de minerais de fer à plus de 10 millions de tonnes par année au terminal de Pointe-noire.
Cela met la table à une manutention du minerai de fer encore plus accrue au cours des prochaines années. La Société ferroviaire et portuaire de Pointe-noire vise à dépasser le cap des 12 millions de tonnes par année dès 2020.