Le Journal de Quebec

L’été mouvementé d’andrew Coxhead

L’attaquant a été frappé par une mononucléo­se qui l’a tenu à l’écart pendant deux mois

- KEVIN DUBÉ

C’était déjà prévu que l’été 2019 d’andrew Coxhead serait chargé. Invité à son premier camp de développem­ent de la LNH, avec les Predators de Nashville, il comptait également travailler sur certains aspects de son jeu afin d’avoir un impact encore plus grand avec les Remparts cette saison. Mais ça, c’était avant qu’une mononucléo­se ne vienne en partie contrecarr­er ses plans.

Partisans des Remparts, soyez sans crainte : le colosse de 6 pi 2 po et 189 lb va bien.

La maladie qui l’a frappé ne lui a toutefois pas permis de travailler sur certaines facettes de son jeu autant qu’il l’aurait souhaité.

Conscient que les deux principaux aspects sur lesquels il devait s’améliorer durant la saison estivale étaient son explosion sur patin ainsi que sa rapidité à décocher son lancer – c’est aussi ce que les Predators lui avaient indiqué à la fin du camp de développem­ent –, il a dû mettre une pause de deux mois sur son entraîneme­nt d’été en raison de la « mono ».

« C’était long ! », a-t-il mentionné hier après l’entraîneme­nt des Diables rouges. Mais maintenant, il est rétabli et prêt à participer. Et pas de doute que les Diables rouges auront grandement besoin de lui pour entourer les jeunes joueurs de l’équipe.

« Mon but est de travailler fort tous les jours autant sur la patinoire qu’en dehors afin de donner le meilleur exemple possible aux plus jeunes, lance cet ancien choix de premier tour des Remparts en 2016. Il sera important d’inclure tout le monde afin de ne former qu’un groupe uni. »

COMME TURCOTTE ET PICCO

Le grand droitier entend utiliser ses expérience­s du passé pour aider les nombreux nouveaux, dont cinq sont âgés de 16 ans, à ce que la transition vers la LHJMQ se fasse le mieux possible.

« Pour l’avoir vécu, je pense que le plus difficile est de quitter la maison à 16 ans. Par contre, la passion pour le sport et le fait d’apprécier aller à l’aréna chaque jour rendent le tout plus facile. Je ne suis pas inquiet pour nos jeunes, ils s’adapteront rapidement. »

Coxhead a d’ailleurs deux exemples en tête de joueurs qui ont facilité son intégratio­n lorsqu’il s’était joint à l’équipe en 2016, à 16 ans.

« Yanick Turcotte m’avait beaucoup aidé, tout comme Andrew Picco, qui était mon cochambreu­r à l’époque. Il s’était assuré que je me sente comme à la maison. »

PLUS D’ATTAQUE

Sur le plan personnel maintenant, Coxhead espère poursuivre sur ce qu’il a bâti l’an dernier, alors qu’il s’était imposé comme une force sur 200 pieds pour les Diables rouges. Ses 47 points en 68 matchs avaient aussi constitué un sommet personnel en attaque.

« Je veux continuer dans la même veine que l’an dernier. J’aimerais faire plus de points tout en demeurant responsabl­e et fiable », mentionne-t-il.

Pour son entraîneur, Patrick Roy, il ne fait aucun doute que le grand no 20 a le potentiel de produire encore davantage.

« Je suis convaincu que Coxy a encore plus d’attaque en lui, et c’est d’ailleurs ce qu’il nous a mentionné dans nos rencontres de début de saison, a-t-il dit. Par contre, outre les points, ce que j’aime de lui, c’est qu’il est complet. Il peut jouer dans toutes les situations et affronter les meilleurs trios adverses tout en gagnant des mises au jeu importante­s. Ce n’est pas un joueur unidimensi­onnel. »

 ?? PHOTO D’ARCHIVES ?? Andrew Coxhead espère pouvoir améliorer sa marque personnell­e de 47 points établie la saison dernière. On le voit ici face aux Tigres de Victoriavi­lle au cours de la campagne 2018-2019.
PHOTO D’ARCHIVES Andrew Coxhead espère pouvoir améliorer sa marque personnell­e de 47 points établie la saison dernière. On le voit ici face aux Tigres de Victoriavi­lle au cours de la campagne 2018-2019.

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