L’avenir de Capitales Médias sera connu le 10 novembre
D’ici là, l’édition du lundi va rester
Le Groupe Capitales Médias sera fixé sur son sort le 10 novembre, mais d’ici là son président par intérim « écarte » la possibilité de mettre un terme à l’édition du lundi soulevée par le ministre de l’économie.
L’audience tenue hier a d’abord permis de mettre en place le processus de sollicitation d’offres.
Ainsi, à compter de lundi, les groupes intéressés par le rachat de GCM pourront se manifester officiellement.
Ceux-ci ont jusqu’au 17 octobre pour soumettre une lettre d’intention de faire une proposition, a indiqué le syndic Christian Bourque.
Par la suite, ces offres seront étudiées et le syndic soumettra l’offre qu’il juge la meilleure au tribunal, le 6 novembre prochain.
Le juge de la Cour supérieure Daniel Dumais a indiqué que sa décision rendant la transaction effective serait transmise quatre jours plus tard, soit le 10 novembre.
« On va savoir ce qui arrive, si on regarde en avant ou si on regarde en arrière », a dit le juge Dumais au terme de l’audience.
OPTION « REPOUSSÉE »
D’autre part, le président exécutif par intérim de GCM, Stéphane Lavallée, a « repoussé » l’option avancée par le ministre de l’économie Pierre Fitzgibbon, qui a indiqué que l’édition du lundi des six journaux régionaux pourrait être abolie afin de conserver les 350 emplois pendant la transition.
« On peut arrêter d’imprimer le lundi, par exemple, on peut faire des choses, a déclaré le ministre. Il y a des services dont on pourrait se départir temporairement, mais il ne faut pas faire des choses qui vont mettre en péril une structure qu’un repreneur voudrait avoir. »
« RETOURNER TOUTES LES PIERRES »
Si M. Lavallée admet avoir « regardé » l’option de cesser l’impression des journaux du lundi, il affirme que son équipe de gestion a « écarté cette mesure-là ».
« Mon mandat, c’est de retourner toutes les pierres et de voir toutes les possibilités, et on en évalue des dizaines », a expliqué le président.
Toutefois, rien ne pourrait empêcher un éventuel repreneur de prendre cette décision. « Moi, j’aime mieux penser à hausser les revenus », a-t-il poursuivi.
À ce compte, il a indiqué que 1300 souscripteurs ont donné plus de 90 000 $ depuis le lancement de leur campagne.
Le gouvernement a injecté 5 M$ supplémentaires à la fin du mois d’août, ce qui permettait à Groupe Capitales Médias de se rendre jusqu’à la mi-novembre. GCM perd environ 1 M$ par mois présentement.