Agressé en pleine rue dans le quartier Saint-sauveur
L’homme blessé à la tête et aux jambes a dû être transporté à l’hôpital
Un homme d’une trentaine d’années a été agressé en pleine rue dans le quartier Saint-sauveur, hier, dans des circonstances qui restent toujours à déterminer.
Les événements sont survenus peu après 11 h 30 face au 607, rue Napoléon, un édifice de deux étages abritant plusieurs logements. L’homme, qui a été blessé à la tête et aux jambes, saignait abondamment et gisait sur la voie publique à l’arrivée des policiers.
« Il présentait des blessures principalement aux membres inférieurs, sous la forme de coupures », a précisé Jocelyn Garneau, superviseur aux opérations pour la Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec (CTAQ).
La victime a été transportée à l’hôpital, où l’on ne craignait pas pour sa vie.
Du sang était bien visible sur les trottoirs situés de chaque côté de la chaussée, ainsi que dans la rue.
Un large périmètre a été établi dans le secteur, à l’intérieur duquel les patrouilleurs se sont mis à la recherche d’éléments de preuve.
Les enquêteurs aux crimes graves ont été dépêchés sur place, de même qu’un maître-chien.
CIRCONSTANCES NÉBULEUSES
Peu de détails entourent pour le moment les circonstances de cet événement. Étienne Doyon, porte-parole pour la police de Québec, confirme qu’« au moins un individu se serait introduit de force dans l’un des logements de l’immeuble ».
« On sait qu’une personne qui a appelé le 911 était à l’intérieur du logement pour demander de l’aide », précise-t-il.
Selon des informations obtenues par Le Journal, l’agression se serait déroulée à l’extérieur et à l’intérieur d’un logement. Les blessures de la victime pourraient avoir été causées par un objet contondant ou tranchant.
D’autres citoyens ont contacté les autorités pour la présence de fumée, ce qui a forcé l’intervention des pompiers.
« Ça s’est avéré non fondé, finalement. Est-ce que c’était du répulsif, comme du poivre de Cayenne ou du répulsif à chien ? Ça reste à déterminer », a illustré M. Doyon.
SUSPECT RECHERCHÉ
« Au moins un suspect » est recherché dans cette affaire. Personne n’a été arrêté. Les policiers n’avaient toujours pas été en mesure de parler à la victime en fin de journée, hier.
Selon des voisins rencontrés sur place, le bâtiment où s’est produite l’agression est le théâtre d’un va-et-vient constant.