Une rencontre profitable
Rayé de l’alignement au dernier match, Samuel Maranda-bizeau a eu une bonne discussion avec Glen Constantin
Laissé de côté lors du match de samedi dernier face aux Carabins de l’université de Montréal, le vétéran plaqueur Samuel Maranda-bizeau avait retrouvé sa place au sein du premier groupe, hier, au retour au boulot du Rouge et Or de l’université Laval.
« Ça ne veut rien dire en prévision du prochain match, mais ça montre que les entraîneurs ont confiance, a raconté Maranda-bizeau. La différence entre les vétérans et les recrues n’est pas assez grande, et c’est pourquoi on a droit à des batailles aussi serrées. Tout le monde se pousse et le groupe sera meilleur à la fin de l’année. »
Avant de sauter sur le terrain, le produit du CNDF a rencontré l’entraîneur-chef et responsable de la ligne défensive Glen Constantin. « Cette rencontre m’a fait du bien, a-t-il exprimé. Quand je suis sorti du bureau à Glen, un poids a disparu de mes épaules. Parfois on imagine des fausses idées et cette rencontre a permis de mettre des choses au clair. »
PAS DE TRAITEMENT DE FAVEUR
Joueur de ligne défensive qui a vu le plus d’action au cours des deux dernières années parmi ses coéquipiers, Maranda-bizeau n’a pas eu droit à un traitement de faveur en raison de son statut de vétéran. « C’est difficile de rater un match, surtout une partie importante comme celle contre Montréal, mais c’est la preuve que la promesse de Glen, quand il nous recrute, que nous aurons la chance de compétitionner chaque semaine tient toujours, a-t-il raconté. « Parce que je commets les mêmes erreurs techniques que les recrues même si j’en suis à ma troisième saison, Glen a décidé d’y aller avec les jeunes et ce fut une bonne décision. C’est difficile de ne pas jouer, mais c’est le genre de truc que ça prend pour me réveiller et retrouver le bon état d’esprit. »
« LUTTES SERRÉES »
Constantin a aimé l’attitude de Maranda-bizeau, hier, à l’entraînement. « Il a connu un très bon entraînement, et j’ai aimé son attitude, a mentionné le pilote lavallois. Dans le cas de Samuel, le problème n’est pas l’effort, mais la production. » Constantin confirme que la bataille se poursuit pour les quatre postes de partant. « Les luttes sont serrées et on doit être juste et équitable dans les opportunités offertes. Il n’y a personne qui a mérité un poste incontesté de partant. »