Trois agressions à l’arme blanche en 24 heures
La police de Québec parle de trois événements distincts
Un homme de 57 ans est devenu la troisième victime d’une agression à l’arme blanche en moins de 24 heures à Québec, hier.
Le résident de l’avenue Santerre a été impliqué dans une altercation avec un autre locataire près d’un appartement à l’intersection de la rue Beaucage, dans le secteur de Vanier, vers 10 h.
Les policiers ont rapidement bouclé les lieux et ont procédé à l’arrestation d’un suspect de 32 ans. À leur arrivée, le quinquagénaire était blessé au torse, mais il était conscient. On ne craint pas pour sa vie.
Un maître-chien et plusieurs policiers ont procédé au ratissage des rues voisines pour être certains qu’aucun indice ne leur échappe et un périmètre de sécurité a été mis en place.
La police ne pouvait expliquer ce qui a mené en premier lieu à la querelle. Une enquête a été ouverte.
Voilà qui s’ajoute à deux autres attaques troublantes survenues la veille.
En soirée, mercredi, un homme d’une quarantaine années avait été agressé avec un objet tranchant par un inconnu qu’il avait surpris dans la voiture d’une femme qui l’accompagnait, alors qu’ils étaient en présence d’un enfant.
Les faits se sont produits sur la rue Saint-Paul, près du restaurant Chez Rioux & Pettigrew, où leur véhicule était stationné.
Il semble que le suspect était en train de dérober des objets dans le véhicule lorsqu’il a été pris en flagrant délit.
« La victime s’est interposée et une altercation a suivi », a expliqué Étienne Doyon, porte-parole du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). Le quadragénaire a été hospitalisé notamment pour une blessure à la nuque et un poumon perforé. Heureusement, on ne craint pas pour sa vie.
VIOLENTE AGRESSION
En fin d’avant-midi, toujours mercredi, un autre homme, dans la trentaine, avait été attaqué avec une arme blanche face au 607, rue Napoléon, dans le quartier Saint-sauveur.
Les circonstances ayant mené à cette autre violente agression restaient encore imprécises, hier. La victime a été blessée sérieusement, mais sa vie ne serait pas menacée.
En milieu d’après-midi, hier, les suspects de ces deux dernières attaques étaient toujours en fuite.
UN « HASARD », DIT LA POLICE
Le SPVQ a insisté, hier, pour dire qu’il traite ces trois dossiers de façons distinctes. À première vue, rien ne permet de les relier.
Pour le corps policier, il ne faut pas y voir une recrudescence des comportements violents à Québec.
« C’est probablement le fruit du hasard s’il y a eu tant d’agressions dans une courte période. Il n’y a rien de spécifique qui relie les trois agressions », a souligné David Poitras, porte-parole du SPVQ.