Lehouillier demande des engagements pour le 3e lien
Le projet de tunnel Québec-lévis en tête des priorités électorales du maire
La participation d’ottawa au financement du troisième lien est à la tête des six demandes faites hier matin par Gilles Lehouillier aux partis fédéraux à l’occasion de la campagne électorale.
Sans surprise, le maire de Lévis a exigé que les candidats en lice pour le scrutin fédéral se prononcent quant au financement du futur tunnel entre Québec et Lévis.
Sans toutefois la quantifier, il a qualifié la participation financière d’ottawa « d’incontournable » pour réaliser « cette grande priorité nationale du Québec ».
Le maire de Lévis a par ailleurs demandé que la ferme Chapais soit cédée pour 1 $ à sa municipalité, comme l’a récemment été Espace 400e à la Ville de Québec.
« On veut faire de la ferme Chapais le plus gros et le plus beau jardin communautaire en milieu urbain au Québec ! » s’est exclamé M. Lehouillier, en rappelant que la ferme appartient actuellement à Agriculture Canada. En 2017, le fédéral a mis fin à la vocation agricole du site et la Société immobilière du Canada a été mandatée pour décider de sa future vocation.
AUTRES PRIORITÉS
Gilles Lehouillier, qui désire que la pérennité du pont de Québec soit protégée, estime que le prochain gouvernement doit « idéalement » se porter acquéreur de l’infrastructure plus que centenaire. À ses yeux, il faudrait de toute façon que le Canadien National (CN) participe au financement des travaux de peinture.
Parmi les autres priorités du conseil municipal lévisien, notons le nécessaire appui fédéral à la Davie pour que ce chantier obtienne « sa juste part » des contrats publics et qu’il soit reconnu dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale canadienne.
Aussi, le maire a insisté sur l’importance qu’ottawa reconnaisse l’autonomie des municipalités dans le dossier de l’aérodrome de Pintendre.
La dernière exigence est celle de « faciliter l’immigration pour contrer la pénurie de main-d’oeuvre ». À Lévis, le taux de chômage est d’à peine 2,3 % et la pénurie de main-d’oeuvre risque de nuire fortement à l’économie régionale, a répété Gilles Lehouillier.
Durant la campagne électorale, le maire compte rencontrer les différents candidats dans les circonscriptions lévisiennes. Hier, M. Lehouillier ne savait pas si des chefs de parti passeront par l’hôtel de ville de Lévis d’ici le scrutin du 21 octobre.