Un sommet jeunesse pour le climat en 2020 à Québec
L’université Laval et le gouvernement du Québec travaillent à l’organisation du premier Sommet international jeunesse universitaire pour l’action climatique qui aura lieu l’été prochain.
L’annonce a été faite hier à l’université Laval en présence du ministre de l’environnement, Benoit Charette, et de la rectrice, Sophie D’amours, entre autres.
Le gouvernement du Québec participe à l’organisation à la hauteur de 300 000 $ sur un investissement total de 700 000 $.
CINQ JOURS
Le Sommet se tiendra sur le campus pendant cinq jours à l’été 2020.
« Il aura pour but d’amener les jeunes à discuter d’enjeux liés aux changements climatiques dans leur globalité », ont annoncé les intervenants.
Il réunira quelque 300 étudiants d’universités québécoises, canadiennes et étrangères. On promet la participation de conférenciers d’ici et d’ailleurs.
On entend rendre récurrent ce Sommet, qui se tiendra dorénavant tous les deux ans.
« Le Sommet sera une occasion de formation et de réseautage pour les jeunes qui y participeront », a indiqué le ministre.
« Il a un potentiel fort intéressant de retombées concrètes à l’échelle nationale et internationale. »
La Ville de Québec contribue également à l’événement.
« En tant que ville hôte, la Ville de Québec entend participer activement à la création de réseaux pour favoriser l’échange de pratiques innovantes », a indiqué le vice-président du comité exécutif, Rémy Normand.
« Les étudiants vivront un rendez-vous international inoubliable, ils démontreront leur leadership et proposeront des solutions », a souligné Sophie D’amours.
MANIFESTATION
La rectrice a été questionnée sur la décision de son institution de ne pas suspendre les cours pour la journée du 27 septembre alors que se tiendra une grande marche pour le climat, même si 12 300 étudiants l’ont demandé par vote récemment.
Mme D’amours a affirmé que l’université avait « simplifié » les choses pour ceux qui veulent manifester en demandant qu’aucun examen ne soit planifié cette journée-là. Mais elle tient à « maintenir tous les leviers » pour lutter contre les changements climatiques par la recherche et l’éducation pour les 30 000 autres étudiants.
LE MINISTRE PRÉSENT
Le ministre Benoit Charette sera à Montréal pour participer à la marche, malgré le fait qu’un des groupes organisateurs, La Planète s’invite au Parlement, ne souhaite pas sa présence.
« On a plusieurs autres groupes membres de la coalition qui ne partagent pas ce point de vue là. C’est la voix d’un groupe parmi plusieurs autres. Je pense que c’est important d’être représenté. »