Il a pagayé de Montréal à Québec pour honorer un ami
Il a franchi la distance en trois jours et demi
L’homme qui est parti de Montréal pour Québec sur sa planche à pagaie a atteint son objectif, rendant ainsi hommage à son ami décédé du cancer.
David Gaucher-hébert a parcouru 265 km pour « Le trajet d’un hippocampe », qui avait comme objectif de récolter des fonds pour la Société canadienne du cancer. Comme prévu, M. Gaucher-hébert est arrivé à bon port le 10 septembre dernier après trois jours et demi de voyage.
« L’arrivée à Québec est assez indescriptible comme sensation. C’est un rodéo d’émotions extrêmement dures à décrire. C’était de la joie, de la satisfaction, de la colère, de la peine », raconte-t-il.
L’expédition était réalisée pour rendre honneur à son ami David Cabral, aussi amateur de planche à pagaie, décédé du cancer 10 jours après avoir reçu le diagnostic. L’idée d’une telle traversée avait déjà été évoquée par les deux hommes.
Le départ du bassin de l’horloge de Montréal s’est déroulé sans anicroche. M. Gaucher-hébert explique toutefois qu’il était épuisé à son arrivée à Sorel-tracy le premier soir. « J’étais fini, complètement à bout. »
DURS MOMENTS
Le passage près de Yamachiche aura marqué un tournant dans son expédition, alors qu’il a failli abandonner le périple. Le pagayeur cheminait à un rythme de 3 km/h, soit la moitié de sa vitesse de la veille. « Ça n’avançait pas. Je forçais, pis je forçais encore, mais ça n’avançait pas. [...] J’étais vraiment découragé. »
À ce moment, des résidents du coin qui attendaient depuis le matin de le voir passer sur leur terrain l’ont interpellé. Ils avaient lu son histoire dans Le Journal et voulaient l’encourager. Cela a eu l’effet escompté : « Je n’ai pas eu le choix de retourner dans l’eau et de continuer jusqu’au bout », raconte M. Gaucher-hébert.
Il affirme avoir atteint son objectif de distance tous les jours, malgré une météo « pas toujours favorable ».