Le Journal de Quebec

Toujours sous l’émotion

Bianca Andreescu encore émue par son triomphe historique face à Serena Williams à New York

-

AGENCE QMI | Bianca Andreescu peine encore à contenir ses émotions quand elle pense à son triomphe historique survenu il y a deux semaines contre Serena Williams à New York, aux Internatio­naux des États-unis. Et surtout quand elle songe à ceux qu’elle aime.

Première joueuse de tennis canadienne à remporter un tournoi du Grand Chelem en simple — tous sexes confondus —, Andreescu reconnaît que malgré son année phénoménal­e, tout n’a pas été rose au cours des derniers mois.

Il y a eu cette blessure à l’épaule droite, qui a miné son été après son triomphe inattendu à Indian Wells en mars. Mais il y a aussi tous les autres tracas qui polluent souvent la vie des athlètes profession­nels.

L’ontarienne s’est confiée à l’animateur Dave Morissette hier, dans le cadre de l’émission Dave Morissette en direct diffusée à TVA Sports.

LE MOMENT LE PLUS SPÉCIAL

Candide, moqueuse, spontanée, Andreescu a laissé paraître un côté plus sensible de sa personnali­té quand l’animateur lui a montré la vidéo d’elle qui grimpe dans les estrades du stade Arthur-ashe pour serrer son entraîneur Sylvain Bruneau dans ses bras, avant d’enlacer ses parents.

« C’était le moment le plus spécial de toute ma vie », a répondu Andreescu, en retenant ses larmes pendant quelques secondes, avant de craquer.

Après avoir repris ses esprits, la jeune joueuse a reconnu qu’elle et son entraîneur ont traversé beaucoup d’épreuves ensemble au cours des deux dernières années. « Ça n’a pas été facile, mais on s’est battus contre tout. Contre les blessures, contre les mauvaises relations. »

« Sylvain Bruneau, c’est un ami, a-t-elle pointé. C’est comme un second père, qui prend soin de moi. C’est une personne incroyable et on s’entend si bien, même à l’extérieur du court. »

« Mes parents, eux, me supportent depuis le début. C’est la chose la plus importante : avoir de bonnes personnes autour de nous, qui nous aiment. Je ne les remerciera­i jamais assez », a ajouté l’ontarienne en essuyant encore ses larmes.

SURPRISE, MAIS PAS TANT QUE ÇA

Andreescu, maintenant 5e mondiale, a joué du tennis extraordin­aire à sa première présence au sein du tableau principal à Flushing Meadows. Cette belle quinzaine survenait tout juste après qu’elle eut enlevé contre toutes attentes la Coupe Rogers de Toronto, contre une Williams blessée.

La finale devant quelques membres du gratin de New York a été une montagne russe d’émotions. La Canadienne a remporté aisément la première manche avant de voir la reine Serena remonter la pente lors de la deuxième. La prodige a toutefois stoppé l’hémorragie pour s’imposer 6-3 et 7-5.

« J’étais surprise, mais en même temps, pas tant que ça, a-t-elle analysé. Je savais que j’étais très préparée. Et je l’avais affrontée à Toronto. Ce fut très court, quatre jeux, mais je savais comment elle frappait la balle. »

« Je suis certaine que j’ai stressé plusieurs personnes ce jour-là, surtout durant la seconde manche, s’est moquée Andreescu. Mais j’ai gagné ! »

 ?? PHOTO D’ARCHIVES, AFP ET CAPTURE D’ÉCRAN, TVA SPORTS ?? Bianca Andreescu lors des Internatio­naux des ÉtatsUnis, à New York, le 7 septembre. En mortaise, l’athlète en entrevue avec Dave Morissette de TVA Sports, hier.
PHOTO D’ARCHIVES, AFP ET CAPTURE D’ÉCRAN, TVA SPORTS Bianca Andreescu lors des Internatio­naux des ÉtatsUnis, à New York, le 7 septembre. En mortaise, l’athlète en entrevue avec Dave Morissette de TVA Sports, hier.

Newspapers in French

Newspapers from Canada