Le Journal de Quebec

Réaction à retardemen­t

Ryan Poehling souffre d’une commotion cérébrale

- JONATHAN BERNIER

Au coeur d’une lutte pour une place au sein du Canadien, Ryan Poehling devra faire l’impasse sur une portion du camp d’entraîneme­nt. Solidement frappé par Dryden Hunt, des Panthers, dans la dernière portion du deuxième tiers, mercredi à Bathurst, le jeune américain souffre d’une commotion cérébrale.

On avait bien vu Poelhing grimacer de douleur en se relevant et se prendre la tête en rentrant au banc, mais le fait qu’il ait terminé le match et qu’il ait orchestré le superbe jeu qui allait mener au but de la victoire laissait croire qu’il y avait eu plus de peur que de mal.

D’autant plus qu’au terme de la rencontre, il avait décrit dans une analyse détaillée aussi brillante que cohérente la séquence ayant mené à ce filet d’alex Belzile.

« Il n’y avait aucune indication, aucun symptôme pendant la rencontre. Il se sentait bien. C’est le lendemain matin (que les symptômes sont apparus). Ça arrive que les symptômes n’arrivent que plus tard », a indiqué Claude Julien.

Évidemment, la question du protocole des commotions cérébrales, qui invite une équipe à sortir son joueur du match lorsque celui-ci reçoit un coup à la tête, a refait surface.

« Si je commence à retirer tous les joueurs de la formation chaque fois qu’on pense qu’il y a une possible commotion cérébrale, mais que rien ne l’indique, je vais finir avec la moitié d’un banc », a lancé Julien, sans détour.

DEUXIÈME COMMOTION ?

Officielle­ment, c’est la première fois qu’on diagnostiq­ue une commotion cérébrale chez le choix de premier tour du Tricolore en 2017. Toutefois, ce n’est pas la première fois qu’il doit s’absenter quelques jours après une collision.

En mars dernier, alors qu’il portait encore les couleurs des Huskies de St. Cloud, Poehling avait solidement embrassé la rampe après avoir perdu pied en fonçant en zone adverse. Il n’avait pas disputé la rencontre du lendemain face à Minnesota-duluth, mais était revenu au jeu lors de la joute suivante, une semaine après sa vilaine chute.

Selon la version officielle des Huskies, Poehling avait été tenu à l’écart du jeu en raison d’une « blessure au haut du corps ».

CHANCES PEUT-ÊTRE COMPROMISE­S

Poehling a grandement retenu l’attention depuis le début du camp d’entraîneme­nt.

Nick Suzuki, Cale Fleury et lui sont les trois jeunes espoirs ayant prouvé qu’ils sont très près de la LNH. Puisque les postes se font rares, on peut se demander si cette blessure ne nuira pas aux chances de l’américain.

« Si tout va bien, on pourrait le revoir avant la fin du camp, s’est empressé de souligner l’entraîneur du Canadien. Dans le cas contraire, on aura des décisions à prendre. »

« Présenteme­nt, il est trop tôt pour dire si on en a vu assez. Par contre, on en a quand même déjà vu beaucoup. Il a disputé un match l’an passé, il a participé à des entraîneme­nts et a joué deux matchs préparatoi­res (incluant l’affronteme­nt entre Rouges et Blancs). »

Par ailleurs, blessé à l’aine, Michael Mccarron ratera les six prochaines semaines d’activité.

Quant à Paul Byron, blessé au haut du corps, Julien n’avait rien de nouveau à dévoiler.

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PHOTO MARTIN CHEVALIER Ryan Poehling connaissai­t un bon camp d’entraîneme­nt avant sa blessure à la tête.
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