L’environnement s’impose comme un enjeu électoral
Justin Trudeau a confirmé qu’il sera à la grande manifestation de vendredi
AGENCE QMI | La question des changements climatiques s’est invitée dans la campagne électorale hier, à l’aube d’une semaine du climat qui culminera avec la grande manifestation de vendredi en présence de la militante Greta Thunberg.
Si le conservateur Andrew Scheer n’y sera pas, plusieurs de ses adversaires ont déjà annoncé leur présence à Montréal.
M. Scheer a prétexté un calendrier électoral chargé. Il a toutefois insisté pour dire qu’il a « toujours appuyé les groupes qui veulent plus d’action sur l’environnement ».
Pour Justin Trudeau, de passage en Ontario hier, son parti est le « seul avec un plan crédible pour combattre les changements climatiques ». Il a d’ailleurs confirmé sa présence à Montréal.
À Gatineau hier, le néo-démocrate Jagmeet Singh a pour sa part soutenu que son plan environnemental est « solide », contrairement à celui des libéraux, qui a des « critères tellement limités ».
Le chef du NPD croit qu’ottawa doit octroyer plus de financement pour les municipalités et promet d’investir 2,5 milliards $, ce qui leur permettra d’avoir des infrastructures adéquates pour résister aux inondations et aux autres phénomènes météorologiques extrêmes.
PÉRÉQUATION « VERTE »
De son côté, le Bloc est revenu sur sa proposition d’une nouvelle formule de péréquation dite « verte », qui remplacera le programme actuel qui « cautionne l’exploitation du pétrole de l’ouest », selon son chef Yves-françois Blanchet, qui a fait campagne en Mauricie.
Quant aux verts, ils réclament une interdiction complète de la production, de la distribution et de la vente de tous les plastiques non essentiels à usage unique à base de pétrole d’ici janvier 2022.