Une pluie de projets chez Groupe Canac
Annoncé en 2015, le plan de croissance de 100 millions $ du Groupe Canac sera prochainement complété. Et la direction n’a pas l’intention de ralentir pour les prochaines années avec un virage vers l’automatisation, l’ouverture de nouveaux magasins et une nouvelle phase d’agrandissement de son centre de distribution.
Déjà, la chaîne de matériaux de construction place ses pions pour le futur. Alors que les travaux visant l’agrandissement du centre de distribution à Drummondville seront achevés cet automne, le détaillant a récemment acheté un terrain d’un million de pieds carrés à proximité de ses installations dans le parc industriel de la Vitrine 55.
« Nous sommes une entreprise en expansion. D’après moi, d’ici trois ans, nous allons avoir besoin d’agrandir de nouveau notre centre de distribution », avance le président, Jean Laberge.
La facture de la phase 2 pour l’agrandissement de 350000 à 560 000 pieds carrés du centre de distribution a été de 15 millions $. Une quarantaine d’emplois ont été créés.
À LA CROISÉE DES CHEMINS
Le grand patron de Canac estime que son entreprise se trouve aujourd’hui « à la croisée des chemins », et pour poursuivre sa croissance, la robotisation et les nouvelles technologies seront au coeur de sa stratégie d’affaires.
M. Laberge n’est toutefois pas en mesure, pour le moment, de chiffrer cette nouvelle phase d’investissements. Il affirme être en discussions avec différentes compagnies pour connaître les possibilités.
Par ailleurs, le président analyse aussi la possibilité d’intégrer des caisses en libre-service dans ses magasins, afin d’atténuer l’impact de la rareté de la main-d’oeuvre.
Pour les cinq prochaines années, la direction de Canac espère ouvrir « entre un et deux magasins » par an.
En 2020, le détaillant souhaite ouvrir des points de vente à La Prairie et à Saint-jérôme.
Il y a aussi un projet à Contrecoeur, en Montérégie, qui pourrait voir le jour « dans un avenir assez rapproché ».
Des agrandissements de magasins sont aussi prévus.