Des nouvelles de la maison Monbourquette
La Maison et la Fondation Monbourquette tiennent à vous remercier pour votre mention de la disponibilité de la ligne 1 888 LE DEUIL dans votre Courrier du samedi 13 juillet dernier. À titre d’information, nous aimerions vous mentionner que plusieurs ressources sont encore offertes aux personnes endeuillées via le site web de la Fondation Monbourquette :
1. Une liste des différentes ressources d’aide et de soutien (gratuites ou à prix modique) qui sont disponibles dans la grande région de Montréal: https://www.fondationmonbourquette.com/ressources
2. Un répertoire de différentes ressources en suivi de deuil au Québec, sous la forme d’une base de données interactive, qui peut être consultée en ligne: https://www.fondationmonbourquette.com/repertoire-provincial
3. La page Facebook de la Fondation Monbourquette qui offre chaque semaine des textes et différentes références sur le sujet du deuil: https://www.facebook.com/ fondationmonbourquette/.
Nous allons également ajouter d’autres ressources (ex. liste de livres sur le deuil) sur le site web de la Fondation Monbourquette dans les semaines à venir.
Malgré la fermeture de certains de nos services, nous poursuivons activement notre mission auprès des personnes endeuillées via la Fondation Monbourquette, notamment avec la création de la Chaire Jean-monbourquette sur le soutien social des personnes endeuillées à l’université de Montréal. Tout en assurant la pérennité de l’oeuvre de Jean Monbourquette, la mise sur pied de cette nouvelle Chaire d’enseignement et de recherche bénéficie non seulement à davantage d’endeuillés, mais aussi à toute la collectivité.
Natalie Ann Godbout, ResponsableAdministration et Communication
Merci, par votre mise au point, de rassurer les lectrices et lecteurs ainsi que moi-même sur la perpétuation de votre mission, en dépit de la fermeture de vos locaux de Montréal et des services qui y étaient offerts.
Onnedoitpastoutdiredeson intimité
Je suis une femme de 40 ans qui a eu une vie de couple qu’on appelle « normale », c’est-à-dire avec un homme, jusqu’à l’année dernière. Après avoir mis cartes sur table avec mon ex à qui j’ai dévoilé que je préférais les femmes aux hommes, j’ai fait la même chose avec mes enfants. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça m’a soulagée d’un poids qui me pesait depuis assez longtemps.
À part celle de mon ex qui fut négative, et à certains égards, méprisante, la réaction de mes proches, c’est-à-dire mes enfants, fut accueillante face à ma nouvelle orientation sexuelle. Je ne me suis pas encore permis d’en parler dans ma famille élargie ni dans mon milieu de travail, bien qu’il en soit un ouvert à cela, et je ne partage pas encore mon quotidien avec celle avec qui je suis désormais un couple. Elle m’en veut un peu pour ma retenue et souhaiterait que je m’engage un peu plus avec elle. Je n’ai pas envie de m’installer tout de suite dans une vie organisée. Car j’ai l’impression que partager un logement avec elle mettrait un point final à une éventuelle possibilité de redevenir hétéro et me catégoriserait définitivement dans l’esprit des gens. Ai-je tort de penser ainsi? Est-ce que ça signifie clairement que je suis ambivalente comme le pense ma compagne? Je ne crois pas l’être, car je me sens fermement ancrée dans ma décision. Mais comme un doute subsiste, j’aimerais avoir votre avis.
Anonyme
Je crois qu’une décision arrêtée doit s’exprimer clairement. Mais peut-être au fin fond de vous-même en doutez-vous encore, pour choisir de ne pas vous afficher au grand jour? Vous avez un grand pas de fait, le suivant n’est pas non plus obligé de se faire tout de suite. Sauf que je suis plutôt mal placée pour répondre hors de tout doute raisonnable à votre question, quand vous-même, la principale intéressée, ne pouvez pas le faire. J’imagine que le jour où votre coeur vous le dira clairement vous serez alors en mesure de vous engager à fond.