Abonnés à la finale
Les Diamants de Québec lutteront pour le titre de la LBJEQ
Pour une cinquième fois lors des six dernières saisons, les Diamants de Québec se retrouvent en finale de la Ligue de baseball junior élite du Québec. Et pour la deuxième année de suite, ce sont les Orioles de Montréal qui les attendent pour un choc entre les deux puissances du circuit.
Les Diamants ont terminé la saison régulière au premier rang du classement général, tandis que les Orioles terminaient pour leur part au troisième échelon.
Depuis le début des séries, les deux équipes ont été sans pitié. Montréal a perdu un seul match en trois rondes, contre deux pour Québec.
« Il n’y a pas de favori clair et je ne vais pas faire le gars qui joue au négligé. Ce sont deux belles machines de balle différentes qui s’affrontent », a analysé le gérant des Diamants, Dominik Walsh, avant le premier match qui prend l’affiche ce soir (20 h) au Stade Canac.
DEUX APPROCHES OFFENSIVES
Si les Orioles misent sur la puissance au bâton, les Diamants sortent moins les biceps, mais les résultats sont aussi probants.
« Ils sont plus impressionnants que nous pour le spectacle au bâton, mais on a peut-être un plus bel équilibre offensivement. On peut bien jouer la petite balle, voler des buts et gagner des matchs de plusieurs façons », estime Walsh.
Ce dernier doit aussi travailler sans trois de ses meilleurs éléments, qui ont déjà pris la route des collèges américains.
Au contraire, les Orioles ont reçu un cadeau du ciel quand Jonathan Lacroix a retrouvé l’équipe après avoir été libéré de l’organisation des Astros de Houston.
« Leur alignement, déjà très fort, est devenu extraordinaire. De notre côté, les départs vers les collèges ne nous ont pas pris de court et notre équipe était bâtie en conséquence avec beaucoup de profondeur », a expliqué le patron des Diamants, qui ont remporté deux de leurs quatre dernières finales.
LANCEURS DOMINANTS
Cette série sera aussi marquée par la présence d’as artilleurs de part et d’autre.
Chez les Diamants, le vétéran de 22 ans Vincent Ruel, qui a vécu les quatre précédentes présences de l’équipe en finale, n’a toujours pas donné de point en 32 manches lancées et revendique cinq victoires.
Pour les Montréalais, Oscar Rodriguez compte trois victoires avec une excellente moyenne de points alloués de 1,36.
« On s’en va à Québec en sachant qu’il va falloir battre Vincent Ruel et ce n’est pas chose faite. Le défi est grand. Gagner deux fois en finale contre la même équipe, c’est une tâche qui est lourde », a pour sa part conclu le gérant des Orioles, Marc-andré Ronda, qui avait mené les Orioles à une victoire en cinq matchs (4 de 7) l’année dernière.