Un pourcentage de la masse salariale
Je n’écrirai pas que c’est un manque de respect flagrant pour les amateurs de hockey que cette visite des Marlies de Toronto au Centre Bell.
Payer 195,50 $ le ticket pour voir un match de la Ligue américaine, il y a plusieurs beaux mots en français pour en parler.
On peut dire, c’est un vol. Ou une arnaque. Une escroquerie. Ou même de l’abus de confiance, pour ne pas parler d’abus d’amour. Un vrai poète dira que c’est de la sodomie…
Les directeurs généraux se foutent totalement du cochon de payant. Ce qui compte, c’est leur formation.
Les propriétaires raflent deux millions avec des gars de la Ligue américaine, ça paye les cadeaux de Noël.
Mais il faut arriver à protéger les fans. Et leur assurer un spectacle convenable. Ils payent pour le vrai Elvis, pas Johnny Farago.
L.P. GUY ET GILBERT DIONNE
C’est L.P. Guy avec Gilbert Dionne qui a eu l’idée de génie. Hier matin à leur émission, au 91,9 : « Il faudrait que la Ligue nationale exige que les équipes mettent sur la patinoire un pourcentage de leur liste salariale », a-t-il lancé.
Autrement dit, si la LNH avait exigé 50 pour cent du budget d’une équipe ou du plafond salarial, les Maple Leafs auraient dû faire jouer pour 40 millions $ de talents.
Avec 40 millions, les fans auraient eu droit à quelques bons joueurs. Le pourcentage pourrait être négocié, mais ça fonctionnerait. Ça pourrait être 60 pour cent, ce serait encore mieux. Ou 40 pour cent, ça serait un minimum.
Je ne vois pas d’autre solution. Y aller par un certain nombre de vétérans, c’est trop facile à contourner.
Le Canadien vend un billet en saison régulière pour les Maple Leafs 535 $ le ticket pour un AA. C’est le salaire des joueurs qui justifie pareille extravagance, ben dans ce cas, qu’on donne un peu de ces millions aux pauvres fans qui se font saigner dans des matchs hors concours.
Un pourcentage de la masse salariale.
C’est L.P. qui le dit.