Un cas rare au Québec
Il n’existe pas de statistiques officielles sur le sujet, mais il y a une certitude sur la rareté des athlètes québécois de sports olympiques qui jouent également un rôle de parent.
L’incontournable Jasey-jay Anderson, pressenti à 44 ans pour débuter sa 23e saison en Coupe du monde de snowboard, est le premier papa connu parmi les athlètes actifs. Le skieur Erik Guay et le patineur de vitesse François Hamelin appartenaient à la même catégorie avant qu’ils ne prennent leur retraite durant l’année 2018.
Les cas de femmes ayant effectué un retour à la compétition de haut niveau après avoir donné naissance à un enfant se font encore plus exceptionnels. La patineuse Marie-ève Drolet se veut l’exemple le plus récent, elle qui avait réintégré l’équipe canadienne de courte piste en 2016 après avoir accouché en janvier 2015.
COMMUN EN EUROPE
Laurent Dubreuil se joint à un mouvement plus étendu ailleurs, du moins dans la communauté internationale du patinage de vitesse de longue piste. Ses amis et concurrents à l’épreuve du 500 m, le Néerlandais Ronald Mulder et l’allemand Nico Ihle, connaissent déjà les joies de la paternité.
La Néerlandaise Carien Kleibeuker, encore active à l’âge de 41 ans la saison dernière, a remporté la médaille de bronze à l’épreuve de 5000 m aux Jeux de Sotchi de 2014 après avoir accouché d’une petite fille en 2012.
« Si c’est pour moi une belle histoire, je n’hésiterai pas à suggérer à d’autres athlètes de ne pas attendre à la fin de leur carrière pour avoir des enfants », annonce Dubreuil.