Le Journal de Quebec

Groulx se sent prêt pour la LNH

- RICHARD BOUTIN

SYRACUSE | Comme tous les joueurs de la LAH, Benoît Groulx veut atteindre la LNH.

« Je veux coacher dans la LNH et je me sens prêt à le faire, a affirmé Groulx. Les joueurs visent tous la LNH, et les entraîneur­s ne sont pas différents. Dans le passé, j’ai eu des conversati­ons informelle­s avec certaines équipes qui voulaient connaître mon intérêt à occuper un poste d’adjoint dans la LNH. J’ai été honnête et je leur ai dit que je n’étais pas là. C’est un poste d’entraîneur-chef que je recherche. »

À sa 4e saison à la barre du Crunch, après un premier arrêt dans la LAH avec les Americans de Rochester de 2008 à 2010, l’entraîneur de 51 ans ne se sent pas bousculé par le temps. « Je n’ai pas d’échéancier, a-t-il assuré. J’ai encore du temps. J’ai comme philosophi­e que petit train va loin. »

« Je suis dans une organisati­on qui me permet de me développer, poursuit celui qui a mené l’équipe canadienne junior à la médaille d’or au championna­t mondial 2015. Je dois m’assurer que si l’occasion de diriger dans la LNH arrive un jour, je serai au meilleur de moi-même. Tous les jours, je me rends à l’aréna à pied, une petite marche de sept minutes. J’adore le coaching et ce n’est pas un travail pour moi. »

APPRENTISS­AGE

Groulx estime qu’il progresse chaque année et qu’il apprend.

« J’ai appris quand nous avons atteint la finale de la Coupe Calder il y a trois ans et j’ai aussi appris quand nous avons été éliminés en première ronde l’an dernier. La communicat­ion avec les joueurs est la clé et c’est un défi quotidien. C’est facile de communique­r quand tout va bien, mais tu dois le faire aussi au cours d’une séquence de quatre défaites, ou quand un joueur boude parce qu’il a été laissé de côté ou qu’il traverse une mauvaise période et qu’il n’est pas content », mentionne Groulx.

« Je veux être le plus près possible des gars et je n’aurais pas parlé comme ça il y a 20 ans. Comme entraîneur-chef, je dois avoir une main ferme, mais je veux que les joueurs se sentent chez eux dans mon bureau. Je n’aurais pas parlé comme ça dans le passé. »

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