Réduction draconienne de l’accueil de réfugiés
WASHINGTON | (AFP) L’administration de Donald Trump a présenté hier une nouvelle réduction draconienne du quota de réfugiés accueillis aux États-unis dans le cadre de leur politique de réinstallation, s’attirant les critiques des organisations humanitaires.
Au cours de l’année budgétaire 2020, qui commence le 1er octobre, ce programme devrait concerner 18 000 réfugiés contre 30 000 cette année et près de 85 000 en 2016, a annoncé le département d’état américain. C’est un nouveau plus bas historique : depuis que ce programme de réinstallation a été créé en 1980, la moyenne annuelle dépasse les 95 000 réinstallations.
Ce quota doit maintenant être discuté avec le Congrès avant d’être, sauf énorme surprise, confirmé par Donald Trump, dont la lutte contre l’immigration reste un des principaux chevaux de bataille à un an de l’élection présidentielle.
« Le président donnera toujours la priorité au bien-être des citoyens américains », a martelé la Maison-blanche.
« C’est un jour très triste pour l’amérique », a réagi le président de l’organisation non gouvernementale International Rescue Committee David Miliband. « C’est un nouveau coup porté au leadership américain dans la protection des personnes les plus vulnérables de la planète », a-t-il ajouté, évoquant une décision « sans fondement et non nécessaire qui nuit aux intérêts de l’amérique et ternit ses valeurs ».