Des conseils en or de Martin
TORONTO | Même si Travis d’arnaud a passé seulement cinq jours chez les Dodgers de Los Angeles au début de mai, il a retenu chacun des mots d’un grand receveur des ligues majeures, Russell Martin.
Largué par les Mets de New York, le receveur a trouvé refuge dans le vestiaire du club de son enfance, lui qui a grandi à Long Beach, au sud du centre-ville de Los Angeles. Il a rapidement reconnu un visage familier, celui du joueur québécois qu’il observait à la télévision dans l’uniforme des Dodgers à l’époque. Il n’en fallait pas plus pour qu’il absorbe ses conseils comme une véritable éponge.
« Je ne suis pas resté longtemps à LA. Russell m’a bien accueilli. J’ai tout essayé pour apprendre rapidement en cinq jours. Il m’a donné de judicieux conseils », a relaté celui qui a ensuite pris le chemin des Rays de Tampa Bay le 10 mai. « Il connaît tous les frappeurs et toutes les tendances. Ç’a ouvert mes yeux sur la façon de jouer. »
« Quand j’étais jeune, dès que je le regardais, j’apprenais quelque chose de nouveau, a signalé le receveur de 30 ans, de six ans le cadet de Martin. Il présentait les prises et aidait les lanceurs dans le décompte. Je sais que les gars adorent lancer avec lui derrière le marbre. »
Fier de sa saison, même s’il a changé d’adresse deux fois, d’arnaud admet que les conseils reçus l’ont aidé à Tampa Bay où il a joué 91 matchs. Il vivra la fièvre des séries du baseball majeur une deuxième fois dans sa carrière. En 2015, il avait atteint la Série mondiale avec les Mets sans toucher au majestueux trophée.
SOUVENIRS DE MONTRÉAL
Au printemps 2014, d’arnaud avait participé aux deux matchs préparatoires de ses Mets contre les Blue Jays de Toronto au Stade olympique. Questionné sur l’expérience montréalaise, il s’est rappelé de très bons souvenirs, alors que 96350 spectateurs avaient assisté aux deux rencontres.
« Montréal est véritablement une ville de baseball. Je sais que les amateurs veulent ravoir une équipe. Ils l’avaient bien démontré cette fois-là. Tout était parfait. C’était bruyant et électrisant dans le “Big O”. »