Mystère autour de la découverte d’un corps dans le quartier Saint-sauveur
Les derniers moments de la personne retrouvée morte dans un secteur boisé du quartier Saint-sauveur, à Québec, étaient toujours enveloppés d’un grand mystère, hier.
La présence de la dépouille ayant été signalée à la noirceur, dimanche, c’est aux premières lueurs du jour que les enquêteurs ont vraiment amorcé leur travail.
Les policiers de l’unité des crimes majeurs et leurs collègues techniciens en identité judiciaire, vêtus de combinaisons blanches, ont passé au peigne fin l’endroit où reposait la personne décédée.
Ils se sont intéressés aux deux extrémités du tunnel ferroviaire dans le secteur du parc Dollard-des-ormeaux et du boulevard Charest. Le cadavre reposait au sud de ce tunnel, dans un boisé situé entre le boulevard Charest et la côte de la Pente-douce.
La dépouille a finalement été retirée sur l’heure du midi, plusieurs heures après le déclenchement de l’enquête.
BEAUCOUP DE QUESTIONS
À ce stade, il demeure beaucoup plus de questions que de réponses. Hier, la police n’était pas même en mesure de confirmer le sexe de la victime, et encore moins son âge, et se limitait à dire qu’il s’agit « possiblement du corps d’un homme ».
Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) n’a pas voulu évaluer depuis combien de temps la dépouille se trouvait à cet endroit ni préciser si la victime présentait des marques de violence ou de blessures.
En fait, le corps policier n’écarte aucune hypothèse pour l’instant, y compris celles d’un homicide, d’un malaise, d’un accident ou encore d’un geste volontaire. Le corps sera soumis à diverses expertises, et l’enquête se poursuit.
DISPARITION
Sur Facebook, des proches de Guillaume Martin, ce jeune homme de 23 ans porté disparu depuis trois semaines, dans le quartier Saint-sauveur, se sont inquiétés du fait que les deux événements pourraient être liés.
La police a cependant insisté pour dire qu’il est prématuré de faire un rapprochement entre ces dossiers pour le moment.
« Avant de confirmer quoi que ce soit, il reste beaucoup d’étapes à franchir », a indiqué David Poitras, porte-parole du SPVQ.