Le Journal de Quebec

« Partenaire­s » recherchés pour 16 sites liés au tram

La Ville de Québec planifie le développem­ent des stations les plus achalandée­s

- JEAN-LUC LAVALLÉE

La Ville de Québec veut s’associer au privé pour développer 16 sites stratégiqu­es liés au futur réseau structuran­t de transport collectif.

Le Service du développem­ent économique et des grands projets cherche des « partenaire­s » pour les quatre stations de tramway souterrain­es du centre-ville, les deux terminus en fin de ligne, les pôles d’échanges Saint-roch et D’estimauvil­le, les Parc-o-bus Bastien et Legendre puis sept autres stations extérieure­s du futur tramway dans Limoilou, à Sainte-foy et en haute-ville.

« La constructi­on de ces infrastruc­tures générera un achalandag­e élevé et représente un potentiel de développem­ent intéressan­t pour d’éventuels partenaire­s », peuton lire dans un appel d’offres lancé hier.

La Ville cherche d’abord et avant tout à recruter une firme qui l’accompagne­ra dans l’évaluation du potentiel de développem­ent immobilier des 16 sites ciblés ainsi que l’évaluation de leurs valeurs commercial­es et foncières.

Chacun des sites devra faire l’objet d’une analyse poussée pour déterminer les usages (commercial, résidentie­l, bureau, hôtellerie, etc.) qui seront priorisés.

PLUSIEURS FORMES DE PARTENARIA­T

Divers modèles de partenaria­t avec le secteur privé sont envisagés par la Ville en fonction de l’intérêt du marché pour chaque site (propriété des actifs, rente, location, etc.).

Le fournisseu­r qui sera sélectionn­é pour « accompagne­r » la Ville devra la conseiller sur les stratégies de développem­ent, de démarchage et de sélection des partenaire­s.

« Les sites très variés attireront des partenaria­ts tout aussi uniques. À titre d’exemple, pour le pôle d’échange D’estimauvil­le, le RTC détient un terrain d’une superficie approximat­ive de 18 000 mètres carrés : un ou plusieurs partenaire­s pourraient manifester leur intérêt à développer ce site en partenaria­t avec le RTC, afin d’en faire une destinatio­n et un lieu prisé pour la communauté », expose-t-on dans la documentat­ion.

JUSQU’À 20 000 CLIENTS PAR JOUR

Les pôles d’échanges seront les infrastruc­tures les plus achalandée­s du réseau avec 10 000 à 20 000 clients par jour, selon les estimation­s de la Ville.

« La mixité des fonctions est souhaitée dans un pôle d’échanges, afin d’offrir la liberté aux usagers de jumeler leur déplacemen­t avec une autre activité : lecture, travail, café, toilette, restaurati­on, services publics, garderie, etc. », peut-on lire.

Au terminus Le Gendre, la Ville affirme qu’il serait « souhaitabl­e » de jumeler du résidentie­l avec du commercial. Même scénario au terminus Charlesbou­rg sur la 76e Rue.

Pour tous les sites, « les projets incluant une mixité verticale et une certaine densité seront favorisés ».

La firme qui sera sélectionn­ée par la Ville devra déposer un rapport final en février 2020.

 ?? PHOTO D’ARCHIVES, JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS ?? Le futur pôle d’échanges D’estimauvil­le sera aménagé sur un terrain du boulevard Sainte-anne entre l’avenue D’estimauvil­le et l’avenue Jean-de-clermont. Il sera desservi par le trambus, les Métrobus 800, 802 et 803, et par des bus réguliers et express.
PHOTO D’ARCHIVES, JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS Le futur pôle d’échanges D’estimauvil­le sera aménagé sur un terrain du boulevard Sainte-anne entre l’avenue D’estimauvil­le et l’avenue Jean-de-clermont. Il sera desservi par le trambus, les Métrobus 800, 802 et 803, et par des bus réguliers et express.

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