« Partenaires » recherchés pour 16 sites liés au tram
La Ville de Québec planifie le développement des stations les plus achalandées
La Ville de Québec veut s’associer au privé pour développer 16 sites stratégiques liés au futur réseau structurant de transport collectif.
Le Service du développement économique et des grands projets cherche des « partenaires » pour les quatre stations de tramway souterraines du centre-ville, les deux terminus en fin de ligne, les pôles d’échanges Saint-roch et D’estimauville, les Parc-o-bus Bastien et Legendre puis sept autres stations extérieures du futur tramway dans Limoilou, à Sainte-foy et en haute-ville.
« La construction de ces infrastructures générera un achalandage élevé et représente un potentiel de développement intéressant pour d’éventuels partenaires », peuton lire dans un appel d’offres lancé hier.
La Ville cherche d’abord et avant tout à recruter une firme qui l’accompagnera dans l’évaluation du potentiel de développement immobilier des 16 sites ciblés ainsi que l’évaluation de leurs valeurs commerciales et foncières.
Chacun des sites devra faire l’objet d’une analyse poussée pour déterminer les usages (commercial, résidentiel, bureau, hôtellerie, etc.) qui seront priorisés.
PLUSIEURS FORMES DE PARTENARIAT
Divers modèles de partenariat avec le secteur privé sont envisagés par la Ville en fonction de l’intérêt du marché pour chaque site (propriété des actifs, rente, location, etc.).
Le fournisseur qui sera sélectionné pour « accompagner » la Ville devra la conseiller sur les stratégies de développement, de démarchage et de sélection des partenaires.
« Les sites très variés attireront des partenariats tout aussi uniques. À titre d’exemple, pour le pôle d’échange D’estimauville, le RTC détient un terrain d’une superficie approximative de 18 000 mètres carrés : un ou plusieurs partenaires pourraient manifester leur intérêt à développer ce site en partenariat avec le RTC, afin d’en faire une destination et un lieu prisé pour la communauté », expose-t-on dans la documentation.
JUSQU’À 20 000 CLIENTS PAR JOUR
Les pôles d’échanges seront les infrastructures les plus achalandées du réseau avec 10 000 à 20 000 clients par jour, selon les estimations de la Ville.
« La mixité des fonctions est souhaitée dans un pôle d’échanges, afin d’offrir la liberté aux usagers de jumeler leur déplacement avec une autre activité : lecture, travail, café, toilette, restauration, services publics, garderie, etc. », peut-on lire.
Au terminus Le Gendre, la Ville affirme qu’il serait « souhaitable » de jumeler du résidentiel avec du commercial. Même scénario au terminus Charlesbourg sur la 76e Rue.
Pour tous les sites, « les projets incluant une mixité verticale et une certaine densité seront favorisés ».
La firme qui sera sélectionnée par la Ville devra déposer un rapport final en février 2020.