Le Journal de Quebec

L’équipe fait confiance à ses jeunes

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AGENCE QMI | Les Blue Jays de Toronto ont mis fin dimanche à une autre saison douloureus­e et malgré une troisième année consécutiv­e sous le seuil de respectabi­lité, ils abordent le futur avec optimisme.

La formation de la Ville Reine a conclu le calendrier régulier avec un gain de 8 à 3 aux dépens des Rays de Tampa Bay au Rogers Centre, terminant au quatrième rang de la section Est de la Ligue américaine, à 29 matchs et demi du sommet. En vertu d’une fiche de 67-95, elle a encaissé son plus haut total de revers depuis 1980.

Néanmoins, la présence des Vladimir Guerrero fils, Cavan Biggio et Bo Bichette peut convaincre certains partisans de retourner au stade l’an prochain. Les trois athlètes – tous des progénitur­es d’anciennes vedettes du baseball majeur – ont connu de bons moments à Toronto durant la seconde moitié de la campagne, même contre des rivaux de premier plan tels les Yankees de New York et les Rays. « Je suis heureux de la manière que nous avons fini et de notre jeu. Avec le calendrier que nous avions après la pause de la partie des étoiles, nous avons bataillé de cette façon et présenté une telle fiche. Cela signifie que nous avons bien joué. Je suis fier de cela, a commenté au quotidien Toronto Sun le gérant Charlie Montoyo. Notre avenir est brillant. Les jeunes continuent de s’améliorer. »

SMOAK, UN EXEMPLE

Le vétéran de 32 ans Justin Smoak est du même avis, lui qui pourra profiter du statut de joueur autonome pour tester sa valeur sur le marché. Avant cela, il s’est révélé le mentor de quelques-uns dans le vestiaire et sur le terrain.

« Nous avions beaucoup de jeunes qui, d’une certaine façon, me regardaien­t. Je devine qu’ils m’ont vu me défoncer toute l’année et espérons que cela les rendra meilleurs en cours de route, a-t-il expliqué. Depuis la date limite des échanges de l’an passé, je sentais que j’étais l’un des joueurs d’expérience et après cela, j’ai vu que j’étais le gars le plus vieux [cette année]. »

« Il était un peu comme une figure paternelle, un grand frère, a ajouté au journal Toronto Star le joueur de premier but Rowdy Tellez, qui pourrait bien prendre la place de Smoak en 2020. Il m’a aidé en défense et en attaque à bien me contrôler et à être un profession­nel, un homme. Lorsque je ratais, il ne criait jamais et ne me le rappelait pas. »

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